Accès aux médecins de famille: des places de rendez-vous enlevées aux personnes en santé?
Retirer 1,5 million de rendez-vous à des patients inscrits auprès d’un médecin de famille, dont une majorité chez ceux en santé, afin de les offrir à des personnes qui n’en ont pas, fait partie des scénarios envisagés dans une récente étude de l’INESSS pour s’assurer que tous les Québécois aient accès à un médecin de famille.
L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a publié, plus tôt cette semaine, un portrait de l’utilisation des services de première ligne.
En 2022-2023, environ 2,1 millions de Québécois n’étaient pas inscrits auprès d’un médecin de famille, ce qui représente près d’une personne sur quatre. Sur ce total, près de 500 000 d’entre eux ont des problèmes de santé majeurs ou modérés.
Afin de répondre aux besoins de la population, des experts jugent qu’il n’y a pas d’autres choix que d’envisager une «réorganisation significative» de la façon dont les rendez-vous médicaux sont offerts.
Sur 17,6 millions de consultations réalisées en 2022-2023, près de 40% étaient effectuées
par des personnes en santé, ont-ils remarqué dans leur étude.
Ainsi, parmi les scénarios explorés, l’INESSS propose de prendre 1,5 million de rendez-vous offerts aux patients inscrits auprès d’un médecin, particulièrement chez les personnes en santé, vers ceux qui n’en ont pas.
Par exemple, les Québécois inscrits qui n’ont pas de problème de santé majeur pourraient perdre 640 000 rendez-vous, ce qui permettrait d’en offrir 780 000 aux non-inscrits en santé.
Du côté de ceux qui souffrent d’affections majeures, en retirer 140 000 chez les inscrits ouvrirait
la porte à 330 000 rendez-vous pour les non-inscrits.
L’autre option suggérée par le comité d’experts serait d’ajouter 2 millions de visites, ce qui permettrait de doubler le nombre moyen de visites en première ligne pour les personnes non inscrites, qui consultent en moyenne entre 2 et 6 fois moins que les personnes inscrites.
Face à ces propositions, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué, jeudi dans X, qu’il était «beaucoup trop tôt pour s’avancer sur un quelconque scénario proposé par des experts».
«Nous sommes en période de négociation et nous ne ferons aucun autre commentaire», a-t-il ajouté.
L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) a publié, plus tôt cette semaine, un portrait de l’utilisation des services de première ligne.
En 2022-2023, environ 2,1 millions de Québécois n’étaient pas inscrits auprès d’un médecin de famille, ce qui représente près d’une personne sur quatre. Sur ce total, près de 500 000 d’entre eux ont des problèmes de santé majeurs ou modérés.
Afin de répondre aux besoins de la population, des experts jugent qu’il n’y a pas d’autres choix que d’envisager une «réorganisation significative» de la façon dont les rendez-vous médicaux sont offerts.
Sur 17,6 millions de consultations réalisées en 2022-2023, près de 40% étaient effectuées
par des personnes en santé, ont-ils remarqué dans leur étude.
Ainsi, parmi les scénarios explorés, l’INESSS propose de prendre 1,5 million de rendez-vous offerts aux patients inscrits auprès d’un médecin, particulièrement chez les personnes en santé, vers ceux qui n’en ont pas.
Par exemple, les Québécois inscrits qui n’ont pas de problème de santé majeur pourraient perdre 640 000 rendez-vous, ce qui permettrait d’en offrir 780 000 aux non-inscrits en santé.
Du côté de ceux qui souffrent d’affections majeures, en retirer 140 000 chez les inscrits ouvrirait
la porte à 330 000 rendez-vous pour les non-inscrits.
L’autre option suggérée par le comité d’experts serait d’ajouter 2 millions de visites, ce qui permettrait de doubler le nombre moyen de visites en première ligne pour les personnes non inscrites, qui consultent en moyenne entre 2 et 6 fois moins que les personnes inscrites.
Face à ces propositions, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué, jeudi dans X, qu’il était «beaucoup trop tôt pour s’avancer sur un quelconque scénario proposé par des experts».
«Nous sommes en période de négociation et nous ne ferons aucun autre commentaire», a-t-il ajouté.