Cannabis dans les garderies en milieu familial: André Fortin est exaspéré par le ministre Carmant
Le Parti libéral du Québec (PLQ) voudrait interdire la consommation de cannabis dans les garderies en milieu familial, mais le ministre Lionel Carmant refuse, selon André Fortin, critique libéral en matière de santé.
«On ne comprend pas sa position quand il dit qu'il veut protéger les enfants», a lancé le député de Pontiac
au microphone de l'émission «Là-haut sur la colline» à QUB radio, jeudi.
Tard mercredi soir, alors que les élus étudiaient article par article le projet de loi 2 visant à encadrer le cannabis, les libéraux y ont trouvé une «brèche» faisant qu’il est légal de «consommer du cannabis en milieu de garde familial pendant que les enfants sont là», a expliqué M. Fortin.
Ils ont réclamé un amendement au projet de loi afin de refermer la brèche. Mais Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé
et aux Services sociaux, qui est le parrain du projet de loi, a refusé.
«Pour nous, cela ne fait aucun sens. Je pense qu'aucun parent au Québec ne serait content d'entendre ça», a affirmé M. Fortin.
Le ministre Carmant aurait répondu qu'il voulait former un comité-conseil qui se pencherait sur la question.
Une position qualifiée «d'irresponsable» par le PLQ, puisque le fait d'attendre la création d'un tel comité risque de faire traîner les choses.
«La loi est ouverte, elle est devant nous. On ne comprend pas pourquoi il ne veut pas la régler tout de suite», a renchéri le député libéral de Pontiac.
«On ne comprend pas sa position quand il dit qu'il veut protéger les enfants», a lancé le député de Pontiac
au microphone de l'émission «Là-haut sur la colline» à QUB radio, jeudi.
Tard mercredi soir, alors que les élus étudiaient article par article le projet de loi 2 visant à encadrer le cannabis, les libéraux y ont trouvé une «brèche» faisant qu’il est légal de «consommer du cannabis en milieu de garde familial pendant que les enfants sont là», a expliqué M. Fortin.
Ils ont réclamé un amendement au projet de loi afin de refermer la brèche. Mais Lionel Carmant, ministre délégué à la Santé
et aux Services sociaux, qui est le parrain du projet de loi, a refusé.
«Pour nous, cela ne fait aucun sens. Je pense qu'aucun parent au Québec ne serait content d'entendre ça», a affirmé M. Fortin.
Le ministre Carmant aurait répondu qu'il voulait former un comité-conseil qui se pencherait sur la question.
Une position qualifiée «d'irresponsable» par le PLQ, puisque le fait d'attendre la création d'un tel comité risque de faire traîner les choses.
«La loi est ouverte, elle est devant nous. On ne comprend pas pourquoi il ne veut pas la régler tout de suite», a renchéri le député libéral de Pontiac.