Caroline Proulx, ministre autoritaire et ennemie de la liberté d’expression
On apprenait vendredi que la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a décidé d’interdire la tenue d’un colloque au Centre des congrès, qui appartient au gouvernement. La raison: ce colloque était organisé par une association militant contre l’avortement.
La ministre, jugeant cela intolérable, a décidé de frapper l’événement d’interdit.
Je le dirai d’un mot : cette décision est autoritaire et scandaleuse.
Scandale
Comprenons-nous bien: il ne s’agit pas ici d’être favorable ou non à l’avortement. Comme l’immense majorité des Québécois, je ne souhaite aucunement rouvrir ce débat, et ce colloque ne m’inspire aucune sympathie.
Mais l’enjeu n’est pas là.
L’enjeu porte sur la liberté d’expression.
La liberté d’expression n’a pas pour fonction de défendre les idées consensuelles, mais d’assurer l’expression des idées dérangeantes.
À ce que j’en sais, il n’est pas interdit d’être pro-vie au Québec.
Dès lors, ceux qui veulent s’engager pour cette cause ne devraient subir ni discrimination
politico-idéologique ni interdiction légale ou administrative.
Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail
des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.
Même si nous réprouvons moralement leur engagement.
Caroline Proulx pourrait-elle nous dire à partir de quels critères elle autorisera ou interdira les prochains événements au Centre des congrès? Ou les autorisera-t-elle à partir de préférences arbitraires?
La réponse du gouvernement Legault a de quoi inquiéter.
Les événements accueillis au Centre des congrès de Québec, au Palais des congrès de Montréal ou au Parc olympique devront, dit-il, «respecter les principes fondamentaux du Québec». Qui les établira? Qui jugera de la conformité d’un événement public avec ces principes?
Est-on conscient que désormais, n’importe quel gouvernement, mouvement, groupe ou groupuscule pourra réclamer l’interdiction d’un événement, sous prétexte qu’il entre avec en contradiction avec sa vision de ces «principes fondamentaux»?
Le gouvernement Legault, allié de la cancel culture. Je ne m’y attendais pas. Mais cela vient d’arriver.
Grâce à Caroline Proulx, ministre autoritaire et ennemie de la liberté d’expression.
La ministre, jugeant cela intolérable, a décidé de frapper l’événement d’interdit.
Je le dirai d’un mot : cette décision est autoritaire et scandaleuse.
Scandale
Comprenons-nous bien: il ne s’agit pas ici d’être favorable ou non à l’avortement. Comme l’immense majorité des Québécois, je ne souhaite aucunement rouvrir ce débat, et ce colloque ne m’inspire aucune sympathie.
Mais l’enjeu n’est pas là.
L’enjeu porte sur la liberté d’expression.
La liberté d’expression n’a pas pour fonction de défendre les idées consensuelles, mais d’assurer l’expression des idées dérangeantes.
À ce que j’en sais, il n’est pas interdit d’être pro-vie au Québec.
Dès lors, ceux qui veulent s’engager pour cette cause ne devraient subir ni discrimination
politico-idéologique ni interdiction légale ou administrative.
Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail
des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.
Même si nous réprouvons moralement leur engagement.
Caroline Proulx pourrait-elle nous dire à partir de quels critères elle autorisera ou interdira les prochains événements au Centre des congrès? Ou les autorisera-t-elle à partir de préférences arbitraires?
La réponse du gouvernement Legault a de quoi inquiéter.
Les événements accueillis au Centre des congrès de Québec, au Palais des congrès de Montréal ou au Parc olympique devront, dit-il, «respecter les principes fondamentaux du Québec». Qui les établira? Qui jugera de la conformité d’un événement public avec ces principes?
Est-on conscient que désormais, n’importe quel gouvernement, mouvement, groupe ou groupuscule pourra réclamer l’interdiction d’un événement, sous prétexte qu’il entre avec en contradiction avec sa vision de ces «principes fondamentaux»?
Le gouvernement Legault, allié de la cancel culture. Je ne m’y attendais pas. Mais cela vient d’arriver.
Grâce à Caroline Proulx, ministre autoritaire et ennemie de la liberté d’expression.