Fini le cellulaire en classe: le ministre Bernard Drainville enverra une directive au réseau scolaire d'ici peu
Le ministre Bernard Drainville sonne la fin du cellulaire en classe, a appris Le Journal.
Selon nos informations, une directive interdisant les téléphones intelligents dans les locaux destinés à l’enseignement sera acheminée au réseau scolaire d’ici peu. Mais attention, la consigne du ministre de l'Éducation ne proscrira pas l’utilisation des appareils mobiles personnels à des fins pédagogiques. Un enseignant pourra donc le permettre de manière exceptionnelle.
Les cellulaires devront-ils être déposés dans une case à l’entrée de la classe ou laissés dans le casier des élèves, comme l’exigent déjà certaines écoles? Ce sera aux établissements scolaires de statuer sur la façon de proscrire les téléphones au sein de leurs murs, selon nos sources. Comme le pouvoir de directive du ministre est prévu dans la Loi sur l'instruction publique, les écoles privées ne seront pas assujetties.
«Le ministre est d’avis que les élèves doivent se concentrer sur la matière qui est donnée par les enseignants et non sur leur cellulaire», plaide-t-on en coulisse.
Pas prête pour la rentrée
La directive, qui doit d’abord être avalisée par le Conseil des ministres du gouvernement Legault, pourrait toutefois ne pas être prête pour la rentrée scolaire, qui a lieu la semaine prochaine dans la plupart des écoles du Québec. Les directions devraient toutefois être fixées d’ici quelques jours, au plus tard dans quelques semaines, nous dit-on.
Les cellulaires et autres appareils mobiles personnels sont officiellement interdits dans les classes de l’Ontario depuis l’automne 2019, devant l’insistance des parents et des enseignants.
Pas une loi
Si nos voisins ont choisi la voie législative pour y parvenir, Québec opte plutôt pour une directive, comme il l’avait fait au printemps pour interdire aux écoles de transformer leurs locaux en lieux de prières.
La présence de plus en plus répandue du cellulaire dans les établissements scolaires inquiète aussi les parents et les profs québécois. Ces derniers déplorent le fait de devoir passer souvent beaucoup trop de leur temps à gérer l’utilisation des appareils intelligents de leurs élèves, sans parler de l’attention des jeunes, qui en est affectée.
Le Journal révélait il y a quelques jours que ce fléau atteint même les écoles primaires.
Plusieurs élèves consultés sont aussi d’avis que l’interdiction des téléphones intelligents en classe est souhaitable, compte tenu des effets néfastes de son utilisation sur leur attention et leurs performances scolaires.
Le Parti Québécois parraine actuellement une pétition pour un meilleur encadrement des cellulaires en classe.
Notons que certains établissements n’ont pas attendu le gouvernement et sont déjà passés à l’acte. C’est le cas, par exemple, à l’école secondaire privée François-Bourrin, à Québec, qui a interdit les téléphones entre ses murs pour tous les élèves de première et deuxième secondaire, y compris pendant les pauses et l’heure du dîner.
La directive de la CAQ interdira les cellulaires uniquement en classe.
DIRECTIVE QUI SERA ACHEMINÉE AU RÉSEAU SCOLAIRE- Interdiction des cellulaires en classe
- L'utilisation du téléphone à des fins pédagogiques sera encore permise
- Les écoles seront responsables de statuer sur la manière de proscrire les cellulaires dans leurs classes
- Ne s'applique pas dans les écoles privées
Selon nos informations, une directive interdisant les téléphones intelligents dans les locaux destinés à l’enseignement sera acheminée au réseau scolaire d’ici peu. Mais attention, la consigne du ministre de l'Éducation ne proscrira pas l’utilisation des appareils mobiles personnels à des fins pédagogiques. Un enseignant pourra donc le permettre de manière exceptionnelle.
Les cellulaires devront-ils être déposés dans une case à l’entrée de la classe ou laissés dans le casier des élèves, comme l’exigent déjà certaines écoles? Ce sera aux établissements scolaires de statuer sur la façon de proscrire les téléphones au sein de leurs murs, selon nos sources. Comme le pouvoir de directive du ministre est prévu dans la Loi sur l'instruction publique, les écoles privées ne seront pas assujetties.
«Le ministre est d’avis que les élèves doivent se concentrer sur la matière qui est donnée par les enseignants et non sur leur cellulaire», plaide-t-on en coulisse.
Pas prête pour la rentrée
La directive, qui doit d’abord être avalisée par le Conseil des ministres du gouvernement Legault, pourrait toutefois ne pas être prête pour la rentrée scolaire, qui a lieu la semaine prochaine dans la plupart des écoles du Québec. Les directions devraient toutefois être fixées d’ici quelques jours, au plus tard dans quelques semaines, nous dit-on.
Les cellulaires et autres appareils mobiles personnels sont officiellement interdits dans les classes de l’Ontario depuis l’automne 2019, devant l’insistance des parents et des enseignants.
Pas une loi
Si nos voisins ont choisi la voie législative pour y parvenir, Québec opte plutôt pour une directive, comme il l’avait fait au printemps pour interdire aux écoles de transformer leurs locaux en lieux de prières.
La présence de plus en plus répandue du cellulaire dans les établissements scolaires inquiète aussi les parents et les profs québécois. Ces derniers déplorent le fait de devoir passer souvent beaucoup trop de leur temps à gérer l’utilisation des appareils intelligents de leurs élèves, sans parler de l’attention des jeunes, qui en est affectée.
Le Journal révélait il y a quelques jours que ce fléau atteint même les écoles primaires.
Plusieurs élèves consultés sont aussi d’avis que l’interdiction des téléphones intelligents en classe est souhaitable, compte tenu des effets néfastes de son utilisation sur leur attention et leurs performances scolaires.
Le Parti Québécois parraine actuellement une pétition pour un meilleur encadrement des cellulaires en classe.
Notons que certains établissements n’ont pas attendu le gouvernement et sont déjà passés à l’acte. C’est le cas, par exemple, à l’école secondaire privée François-Bourrin, à Québec, qui a interdit les téléphones entre ses murs pour tous les élèves de première et deuxième secondaire, y compris pendant les pauses et l’heure du dîner.
La directive de la CAQ interdira les cellulaires uniquement en classe.
DIRECTIVE QUI SERA ACHEMINÉE AU RÉSEAU SCOLAIRE- Interdiction des cellulaires en classe
- L'utilisation du téléphone à des fins pédagogiques sera encore permise
- Les écoles seront responsables de statuer sur la manière de proscrire les cellulaires dans leurs classes
- Ne s'applique pas dans les écoles privées