Plus d’une centaine d’organisations exigent la dissolution du comité des sages
La coalition Nous ne serons pas sages vise à contrer la montée globale de l’homophobie et de la transphobie, à l’origine de reculs inquiétants pour les droits des personnes 2SLGBTQIA+ et demande la dissolution du Comité des sages, censé orienter le gouvernement de la CAQ sur les enjeux des personnes trans et non binaires, donnant du même coup l’impression que les droits obtenus ne sont peut-être plus acquis…
Lancée le 18 mars au matin lors d’une conférence de presse, la campagne réunit 114 organisations, ainsi que des militant·e·s et des chercheur·se·s pour appeler notamment à la dissolution du comité des sages chargé de conseiller le gouvernement du Québec sur ses politiques à l’égard des personnes trans et non-binaires.
Les organisations dénoncent que le mandat donné à des personnes cisgenres et hétérosexuelles d’élaborer l’approche globale du gouvernement concernant les droits des personnes de la diversité sexuelle et de genre démontre une profonde incompréhension de ce qui est nécessaire afin d’assurer les droits des personnes trans.
« Les personnes trans sont encore une fois exclues de la réflexion sur leurs propres besoins, même si elles sont les mieux placées pour y répondre. Il y a tellement d’expertise dans nos communautés pour assurer notre bien-être et notre sécurité. Jamais le gouvernement n’aurait formé un comité sur l’avortement sans femmes. L’existence-même du comité des sages est blessante et misogyne », souligne Désirée Duchesne, organisatrice communautaire pour TRAPs.
La coalition soutient que face à la montée de la haine et au recul mondial des droits des personnes trans et non-binaires, le temps est à l’action et non à la consultation. La coalition exige du gouvernement Legault qu’il cesse de proposer des compromis remettant en question les droits des personnes 2SLGBTQIA+ et joue son rôle de protecteur des minorités. Elle l’invite donc à poursuivre le travail déjà entamé dans les dernières années et à se fier à l’expertise des organismes et expert·e·s trans.
Au cours des prochaines semaines auront lieu des rencontres de mobilisation, des actions directes et des formations en vue d’un grand rassemblement printanier. « On organise une grande manifestation nationale à Montréal, le 31 mars, pour la Journée de la visibilité trans », annonce Zaël Gourd, militante de la campagne Nous ne serons pas sages.
La coalition Nous ne serons pas sages appelle tous les membres des communautés 2SLGBTQIA+ et leurs allié·e·s à signer son manifeste. « Des actions continuent de se dérouler dans toutes les régions du Québec, on se mobilisera partout où la haine frappe», soutient Zaël Gourd.
Pour Anne Cockerton, chargé·e de projets à TransEstrie, « le problème, ce sont les crimes de haine envers les personnes 2SLGBTQIA+ qui augmentent chaque année et la transphobie qui est responsable du fait que la moitié des adolescent·e·s trans aient envisagé de se suicider. Le danger, ce ne sont pas les droits et les soins de santé qui permettent de les protéger ». Iel rappelle que « La transition de genre des mineur·es trans est devenue un débat politique, alors que ça n’avait jamais été le cas au Québec et que c’est avant tout une question de droit à l’intégrité physique et psychologique. »
INFOS | Grande manifestation, le 31 mars prochain, pour la Journée de la visibilité trans. Ceux et celles qui souhaitent y participer sont prié·es de se rendre devant les bureaux du ministère de la Famille à Montréal, au 600 rue Fullum, dès 14 h.
Liste des organisations membres de la coalition (en ordre alphabétique):
Lancée le 18 mars au matin lors d’une conférence de presse, la campagne réunit 114 organisations, ainsi que des militant·e·s et des chercheur·se·s pour appeler notamment à la dissolution du comité des sages chargé de conseiller le gouvernement du Québec sur ses politiques à l’égard des personnes trans et non-binaires.
Les organisations dénoncent que le mandat donné à des personnes cisgenres et hétérosexuelles d’élaborer l’approche globale du gouvernement concernant les droits des personnes de la diversité sexuelle et de genre démontre une profonde incompréhension de ce qui est nécessaire afin d’assurer les droits des personnes trans.
« Les personnes trans sont encore une fois exclues de la réflexion sur leurs propres besoins, même si elles sont les mieux placées pour y répondre. Il y a tellement d’expertise dans nos communautés pour assurer notre bien-être et notre sécurité. Jamais le gouvernement n’aurait formé un comité sur l’avortement sans femmes. L’existence-même du comité des sages est blessante et misogyne », souligne Désirée Duchesne, organisatrice communautaire pour TRAPs.
La coalition soutient que face à la montée de la haine et au recul mondial des droits des personnes trans et non-binaires, le temps est à l’action et non à la consultation. La coalition exige du gouvernement Legault qu’il cesse de proposer des compromis remettant en question les droits des personnes 2SLGBTQIA+ et joue son rôle de protecteur des minorités. Elle l’invite donc à poursuivre le travail déjà entamé dans les dernières années et à se fier à l’expertise des organismes et expert·e·s trans.
Au cours des prochaines semaines auront lieu des rencontres de mobilisation, des actions directes et des formations en vue d’un grand rassemblement printanier. « On organise une grande manifestation nationale à Montréal, le 31 mars, pour la Journée de la visibilité trans », annonce Zaël Gourd, militante de la campagne Nous ne serons pas sages.
La coalition Nous ne serons pas sages appelle tous les membres des communautés 2SLGBTQIA+ et leurs allié·e·s à signer son manifeste. « Des actions continuent de se dérouler dans toutes les régions du Québec, on se mobilisera partout où la haine frappe», soutient Zaël Gourd.
Pour Anne Cockerton, chargé·e de projets à TransEstrie, « le problème, ce sont les crimes de haine envers les personnes 2SLGBTQIA+ qui augmentent chaque année et la transphobie qui est responsable du fait que la moitié des adolescent·e·s trans aient envisagé de se suicider. Le danger, ce ne sont pas les droits et les soins de santé qui permettent de les protéger ». Iel rappelle que « La transition de genre des mineur·es trans est devenue un débat politique, alors que ça n’avait jamais été le cas au Québec et que c’est avant tout une question de droit à l’intégrité physique et psychologique. »
INFOS | Grande manifestation, le 31 mars prochain, pour la Journée de la visibilité trans. Ceux et celles qui souhaitent y participer sont prié·es de se rendre devant les bureaux du ministère de la Famille à Montréal, au 600 rue Fullum, dès 14 h.
Liste des organisations membres de la coalition (en ordre alphabétique):
- Association des étudiantes et étudiants de la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQÀM (ADEESE);
- Association étudiante du cégep de Saint-Laurent (AECSL);
- Association étudiante d’histoire de l’Université de Montréal (AÉHUM);
- Association étudiante de la majeure en environnement, société et transitions de l’Université de Montréal (AEMESTUM);
- Association étudiante du module de science politique de l’UQÀM (AEMSP);
- Association des étudiants et étudiantes en sciences sociales de l’Université Laval;
- AESA-CIRI-UQÀM
- Association étudiante en travail social de l’UQÀM (AÉTS);
- Association facultaire étudiante des sciences humaines de l’UQÀM (AFESH);
- Association facultaire étudiante de science politique et droit de l’UQÀM (AFESPED);
- Association des femmes iraniennes de Montréal (AFIM);
- Association générale étudiante du campus de Rimouski de l’UQÀR (AGECAR);
- Alterhéros;
- L’alternative Queer UdeM;
- L’aranéide;
- Association canadienne des étudiant·es 2SLGBTQ+ en médecine;
- Association générale des étudiants et étudiantes du Collège Lionel-Groulx;
- Association en éducation préscolaire et en enseignement primaire de l’UQÀR;
- Brasse-Ville;
- CALACS de l’Est du Bas-Saint-Laurent;
- Corporation de développement communautaire des Grandes-Marées;
- Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine;
- Centre d’éducation et d’action des femmes de Montréal;
- Centre-femmes Catherine-Leblond;
- Centre de femmes l’Érige;
- Centre-femmes du Grand-Portage;
- Centre des femmes La Passerelle du Haut-Saint-François;
- Centre des femmes de Laval;
- Centre-femmes de Rimouski;
- Centre for Gender Advocacy/Centre de lutte contre l’oppression des genres;
- Coalition des groupes jeunesse LGBTQ+;
- Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-SIDA);
- Centre de solidarité lesbienne;
- Conseil central du Montréal métropolitain de la CSN (CCMM-CSN);
- Chaire de recherche du Canada TRADIS;
- Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC);
- Collectif 15 mars;
- Collectif pour le libre choix;
- Comité diversité+ de Montmorency;
- Comité sur les enjeux de la diversité sexuelle et de genre du Syndicat des étudiant·es employé·es de l’UQÀM (DSG-SÉTUE);
- Comité Queer Nord;
- Coop de solidarité l’Euguélionne, librairie féministe;
- Concordia Research and Education Workers (CREW);
- Coalition de résistance pour l’unité étudiante syndicale (CRUES);
- Coalition Defund la police;
- La débrouille;
- Dick’s Lending Library;
- Divergenres;
- Divers-gens;
- Association des étudiant.e.s en communication aux cycles supérieurs de l’Université de Montréal (ECCSUM);
- Éditions de la rue Dorion;
- Espace LGBTQ+;
- Éditions du remue-ménage;
- Exeko;
- Fédération des maisons d’hébergement pour femmes;
- FEMTL;
- Femmes du monde à Côte-des-Neiges;
- Fédération des femmes du Québec (FFQ);
- Front de lutte pour un immobilier populaire (FLIP);
- Formations DSG;
- Fédération du Québec pour le planning des naissances (FQPN);
- Groupe de recherche en études féministes et approches intersectionnelles de l’UQÀM (GREFI);
- Intégrale ÉTS;
- IRIS Estrie;
- JAG organisme LGBT+;
- Jeunesse Lambda;
- Justice climatique Montréal;
- JusticeTrans;
- Association LGBTQ+ UdeS;
- Maison des jeunes RadoActif;
- MÉDIIAS;
- McGill OutLaw;
- Midnight Kitchen;
- Mouvement pour l’autonomie dans l’enfantement;
- Montréal antifasciste;
- Mudaabarat;
- Organisation révolutionnaire anarchiste (ORA);
- Organisation de solidarité trans (OST);
- OutRun;
- PIaMP;
- P!nk Block;
- Portail VIH/sida du Québec;
- Première ligne;
- Projet accompagnement solidarité Colombie (PASC);
- Prisoner Correspondence Project;
- Projet 10;
- QPIRG-McGill;
- Queer McGill;
- Rassemblement des étudiant.e.s en sociologie de l’Université Laval (RÉSUL);
- Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux (RAFSSS);
- Réseau interdisciplinaire d’étudiant-es adoptant des approches féministes et intersectionnelles – UQÀM (RIDÉFI)
- Regroupement des femmes de la Côte-Nord;
- Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-nationale;
- Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale;
- Regroupement Naissances respectées;
- Relais-femmes;
- Réseau québécois de l’action communautaire autonome (RQ-ACA);
- Rock Camp Montréal;
- Syndicat de locataires autonomes de Montréal – Montreal’s Autonomous Tenants’ Union (SLAM-MATU);
- Soulèvement des mathématicien.ne.s anticapitalistes (SMAC);
- Solidarité sans frontières;
- Students’ Society of McGill University (SSMU);
- Stella, l’amie de Maimie;
- Syndicat industriel des travailleurs et travailleuses (SITT-IWW Montréal);
- Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent;
- Table de concertation des groupes de femmes de Lanaudière;
- Table des groupes de femmes de Montréal;
- Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida;
- TRAPs;
- TransEstrie;
- Trans Mauricie Centre-du-Québec;
- Trans Patient Union at McGill;
- Wake Up Calice;
- Collectif de traduction wtfspvm.