Un centre spécialisé en santé mentale pour les ados ouvre lundi à Montréal
L'Hôpital de Montréal pour enfants inaugurera lundi prochain le Centre spécialisé en santé mentale pour adolescents, appelé Le SPOT Montréal, pour soutenir chaque année 1000 adolescents qui ont envisagé ou tenté de se suicider.
L'objectif consiste à développer un plan de traitement individualisé et intensif afin d'aider à atténuer la crise suicidaire et fournir des techniques pour faciliter la gestion de la détresse psychologique, explique le Dr Martin Gignac, chef du département de pédopsychiatrie à l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Pour ce faire, Le SPOT Montréal mise sur une démarche pluridisciplinaire reposant sur l’expertise de psychologues, de travailleurs sociaux, de psychoéducateurs et des soins infirmiers.
Le Centre souhaite offrir une prestation de service rapide aux patients, dans les heures qui suivent leur hospitalisation après un épisode de détresse psychologique, assure le Dr Gignac.
Ainsi, les jeunes patients seront épaulés dans les 72 heures après avoir été dirigés par les spécialistes de l'urgence de l'hôpital.
L'Hôpital de Montréal pour enfants ajoute qu'en moyenne, le temps d'attente de services communautaires en santé mentale est de six mois.
Jusqu'à 12 semaines de thérapieAu programme, des thérapies individuelles avec un psychologue, des démarches familiales et des rencontres de groupe, y compris des enseignements sur des habiletés, par exemple sur l’utilisation des réseaux sociaux, énumère le spécialiste
en santé mentale pour les enfants et les adolescents.
Également, le suivi permettra aux adolescents de continuer à fréquenter l'école et de poursuivre leurs autres activités.
À la fin des 12 semaines de thérapie, un pont sera créé avec les ressources communautaires, spécifie le Dr Gignac.
Bien que l'initiative représente une solution à court terme, à l’intérieur d’un mois, malheureusement,
il y a un roulement de patients qui vont revenir, souligne le spécialiste.
L'objectif consiste à développer un plan de traitement individualisé et intensif afin d'aider à atténuer la crise suicidaire et fournir des techniques pour faciliter la gestion de la détresse psychologique, explique le Dr Martin Gignac, chef du département de pédopsychiatrie à l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Pour ce faire, Le SPOT Montréal mise sur une démarche pluridisciplinaire reposant sur l’expertise de psychologues, de travailleurs sociaux, de psychoéducateurs et des soins infirmiers.
Le Centre souhaite offrir une prestation de service rapide aux patients, dans les heures qui suivent leur hospitalisation après un épisode de détresse psychologique, assure le Dr Gignac.
Ainsi, les jeunes patients seront épaulés dans les 72 heures après avoir été dirigés par les spécialistes de l'urgence de l'hôpital.
L'Hôpital de Montréal pour enfants ajoute qu'en moyenne, le temps d'attente de services communautaires en santé mentale est de six mois.
Jusqu'à 12 semaines de thérapieAu programme, des thérapies individuelles avec un psychologue, des démarches familiales et des rencontres de groupe, y compris des enseignements sur des habiletés, par exemple sur l’utilisation des réseaux sociaux, énumère le spécialiste
en santé mentale pour les enfants et les adolescents.
Également, le suivi permettra aux adolescents de continuer à fréquenter l'école et de poursuivre leurs autres activités.
À la fin des 12 semaines de thérapie, un pont sera créé avec les ressources communautaires, spécifie le Dr Gignac.
Bien que l'initiative représente une solution à court terme, à l’intérieur d’un mois, malheureusement,
il y a un roulement de patients qui vont revenir, souligne le spécialiste.
COVID-19 et détresse psychologiqueL'Hôpital de Montréal pour enfants affirme que, depuis le début de la pandémie de la COVID-19, la détresse chez les enfants et les adolescents a augmenté à un rythme alarmant.
Entre 2020 et 2021, le nombre de jeunes et leur famille qui se sont tournés vers l'urgence de cet hôpital pour des problèmes psychosociaux et psychologiques a bondi de 35 %.
« Depuis les dernières années, nos lits d’hospitalisation ne suffisaient pas à admettre les patients. On avait des patients qui se retrouvaient sur des services médicaux et non pas psychiatriques. On devait hospitaliser les personnes en dehors du service de pédopsychiatrie. »
— Une citation de Dr Martin GignacDans un rapport publié à la fin de janvier, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a constaté que le nombre d'adolescentes qui ont visité les urgences du Québec après avoir tenté de se suicider a augmenté de 23 % en 2021.
Le coût de conception et de construction du SPOT Montréal ainsi que de la prestation de sa gamme de services est de 12 millions de dollars sur 10 ans. Or, en six mois, La Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants a amassé 12 millions de dollars pour Le SPOT Montréal.
Entre 2020 et 2021, le nombre de jeunes et leur famille qui se sont tournés vers l'urgence de cet hôpital pour des problèmes psychosociaux et psychologiques a bondi de 35 %.
« Depuis les dernières années, nos lits d’hospitalisation ne suffisaient pas à admettre les patients. On avait des patients qui se retrouvaient sur des services médicaux et non pas psychiatriques. On devait hospitaliser les personnes en dehors du service de pédopsychiatrie. »
— Une citation de Dr Martin GignacDans un rapport publié à la fin de janvier, l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) a constaté que le nombre d'adolescentes qui ont visité les urgences du Québec après avoir tenté de se suicider a augmenté de 23 % en 2021.
Le coût de conception et de construction du SPOT Montréal ainsi que de la prestation de sa gamme de services est de 12 millions de dollars sur 10 ans. Or, en six mois, La Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants a amassé 12 millions de dollars pour Le SPOT Montréal.