Culture et citoyenneté québécoise: Drainville mise sur le nouveau cours pour sensibiliser les élèves à la langue française
En plus de la révision des programmes d’enseignement du français, le ministre Bernard Drainville mise sur le nouveau cours Culture et citoyenneté québécoise pour sensibiliser les élèves à l’importance de la langue française.
Cette nouvelle matière, qui remplacera Éthique et culture religieuse dès la rentrée dans toutes les écoles du Québec, abordera un ensemble de thèmes divers comme l’éducation à la sexualité, l’éducation numérique, la connaissance de soi et le civisme, de même que la participation citoyenne, la démocratie et l’identité québécoise.
Le ministre de l’Éducation estime que ce cours «permettra, entre autres, d’aider nos jeunes à développer des valeurs d’appartenance à la culture québécoise qui peut être parfois délaissée par les plus jeunes», a-t-il affirmé lundi lors d’un congrès organisé par l’Association professionnelle en culture et citoyenneté québécoise, en faisant référence à la langue française.
«On l’a vu encore la semaine passée quand des jeunes disaient que c’était inconvenient [sic] pour eux de parler en français et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi l’équipe-école les “forçait” à parler français, dans une école francophone», a-t-il ajouté, faisant allusion aux articles publiés par Le Journal sur le français boudé par des jeunes dans certaines écoles francophones.
«C’est un constat parmi tant d’autres qui nous indique qu’on doit agir pour sensibiliser nos élèves à notre identité et en particulier à notre langue», a-t-il déclaré devant quelques centaines d’enseignants et de professionnels du réseau de l’éducation réunis à Trois-Rivières.
Prudence avec l’identité de genreLe ministre les a par ailleurs invités «à la prudence» concernant les débats entourant l’identité de genre, qui fera partie des thèmes abordés en éducation à la sexualité.
«Il faut savoir reconnaître qu’il y a une réalité objective, masculine et féminine au moment de la naissance. Et il faut savoir reconnaître aussi la réalité d’un jeune, d’une jeune, qui veut amorcer une transition pour réconcilier son identité physique avec son identité de genre. L’équilibre est important ici», a-t-il déclaré.
M. Drainville leur a aussi rappelé que des concepts comme la laïcité et l’égalité entre hommes et femmes, sur laquelle repose la citoyenneté québécoise, font partie des contenus obligatoires du nouveau cours.
Québec ne sait pas si les profs sont formésToutefois, Québec n’a aucune idée du nombre de professeurs qui ont suivi la formation pour Culture et citoyenneté québécoise, cours qui doit pourtant être offert d’un bout à l’autre de la province à compter de septembre. Le ministère de l’Éducation n’a tout simplement jamais répondu à nos questions à ce sujet depuis un mois.
Au centre de services scolaire de Montréal, quelque 3900 profs sont appelés à enseigner cette nouvelle matière. Les formations ont commencé l’an dernier et se poursuivent en fonction des journées pédagogiques restantes d’ici la fin de l’année scolaire. Mais elles ne sont pas imposées.
«Les enseignants ont l’autonomie professionnelle de choisir leur formation», souligne aussi le CSS des Découvreurs à Québec.
Cette nouvelle matière, qui remplacera Éthique et culture religieuse dès la rentrée dans toutes les écoles du Québec, abordera un ensemble de thèmes divers comme l’éducation à la sexualité, l’éducation numérique, la connaissance de soi et le civisme, de même que la participation citoyenne, la démocratie et l’identité québécoise.
Le ministre de l’Éducation estime que ce cours «permettra, entre autres, d’aider nos jeunes à développer des valeurs d’appartenance à la culture québécoise qui peut être parfois délaissée par les plus jeunes», a-t-il affirmé lundi lors d’un congrès organisé par l’Association professionnelle en culture et citoyenneté québécoise, en faisant référence à la langue française.
«On l’a vu encore la semaine passée quand des jeunes disaient que c’était inconvenient [sic] pour eux de parler en français et qu’ils ne comprenaient pas pourquoi l’équipe-école les “forçait” à parler français, dans une école francophone», a-t-il ajouté, faisant allusion aux articles publiés par Le Journal sur le français boudé par des jeunes dans certaines écoles francophones.
«C’est un constat parmi tant d’autres qui nous indique qu’on doit agir pour sensibiliser nos élèves à notre identité et en particulier à notre langue», a-t-il déclaré devant quelques centaines d’enseignants et de professionnels du réseau de l’éducation réunis à Trois-Rivières.
Prudence avec l’identité de genreLe ministre les a par ailleurs invités «à la prudence» concernant les débats entourant l’identité de genre, qui fera partie des thèmes abordés en éducation à la sexualité.
«Il faut savoir reconnaître qu’il y a une réalité objective, masculine et féminine au moment de la naissance. Et il faut savoir reconnaître aussi la réalité d’un jeune, d’une jeune, qui veut amorcer une transition pour réconcilier son identité physique avec son identité de genre. L’équilibre est important ici», a-t-il déclaré.
M. Drainville leur a aussi rappelé que des concepts comme la laïcité et l’égalité entre hommes et femmes, sur laquelle repose la citoyenneté québécoise, font partie des contenus obligatoires du nouveau cours.
Québec ne sait pas si les profs sont formésToutefois, Québec n’a aucune idée du nombre de professeurs qui ont suivi la formation pour Culture et citoyenneté québécoise, cours qui doit pourtant être offert d’un bout à l’autre de la province à compter de septembre. Le ministère de l’Éducation n’a tout simplement jamais répondu à nos questions à ce sujet depuis un mois.
Au centre de services scolaire de Montréal, quelque 3900 profs sont appelés à enseigner cette nouvelle matière. Les formations ont commencé l’an dernier et se poursuivent en fonction des journées pédagogiques restantes d’ici la fin de l’année scolaire. Mais elles ne sont pas imposées.
«Les enseignants ont l’autonomie professionnelle de choisir leur formation», souligne aussi le CSS des Découvreurs à Québec.