Des drag-queens pour les enfants?
La présence des drag-queens dans les bibliothèques, dans des activités à destination des enfants, anime le Québec.
Formulons cette question simplement: des hommes se déguisant de la manière la plus caricaturale en femmes hypersexualisées ont-ils leur place dans de telles activités?
Des hommes qui appartiennent à la culture du cabaret, dont le métier consiste à multiplier les provocations sexuelles devant des adultes à la recherche d’amusements transgressifs, ont-ils leur place devant un tel public?
Certains y sont favorables.
C’est le cas de la BAnQ. Elle se justifie ainsi. «L’heure du conte drag est une activité adaptée à l’âge de ses participants. Les enfants peuvent y entendre des histoires axées sur l’amour, le bien-être, l’expression de soi, le respect des différences et la déconstruction des stéréotypes de genre, tout en s’amusant.»
Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.
Idéologie
La BAnQ croit donc que la «déconstruction des stéréotypes de genre» chez les enfants est dans sa mission.
Derrière cela, on trouve la théorie du genre.
Pour cette théorie, le masculin et le féminin sont de strictes constructions sociales ne s’ancrant en rien dans la nature. L’individu doit s’en libérer pour s’émanciper.
Se pose toutefois la question de la reconnaissance de l’identité sexuelle d’un bébé à la naissance. Pour l’instant, le médecin regarde le bébé, et indique immédiatement s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille
Mais les promoteurs de la théorie du genre voient la chose autrement. Pour eux, les médecins, au service de l’hétéropatriarcat, assignent de force une identité de genre aux enfants lorsqu’ils naissent. De là la nécessité de les en libérer le plus rapidement possible, avant que la société ne les socialise à partir de ses stéréotypes. Il faudra ensuite leur donner la possibilité de changer de genre de la manière la plus simple qui soit, administrativement, et le plus tôt possible.
Pour cela, il faut donc pousser les enfants à remettre en question le plus rapidement possible leur identité de genre. Il faut les déstabiliser. La drag-queen se présente alors comme une incarnation ludique de la théorie du genre. Elle incarne
la dissociation radicale entre le sexe et le genre.
Qu’on se comprenne: que certains enfants soient étrangers à leur sexe peut arriver. Mais c’est l’exception.
Il faut alors faire preuve d’ouverture, évidemment.
Mais s’appuyer sur ces cas pour imposer à tous la déconstruction de leur identité,
alors qu’ils ont besoin de repères psychiques stables, est très différent.
La présence des drag-queens devant les enfants est donc politique.
Traiter ceux qui s’y opposent de rétrogrades peureux n’a aucun sens.
Je sais, on me dira que la diversité et l’inclusion sont des valeurs universelles.
Mais elles sont ici tournées idéologiquement.
Sinon, je plaiderai pour l’envoi de militants indépendantistes dans les bibliothèques.
Endoctrinement
Quand on me dira qu’ils font la promotion d’une idéologie, je répondrai: non, ils font la promotion de l’amour du Québec.
Autre solution.
On pourrait aussi ficher la paix aux enfants et éviter de transformer ces lieux en laboratoire d’endoctrinement idéologique.
Qui sait, peut-être est-ce le simple bon sens.
Formulons cette question simplement: des hommes se déguisant de la manière la plus caricaturale en femmes hypersexualisées ont-ils leur place dans de telles activités?
Des hommes qui appartiennent à la culture du cabaret, dont le métier consiste à multiplier les provocations sexuelles devant des adultes à la recherche d’amusements transgressifs, ont-ils leur place devant un tel public?
Certains y sont favorables.
C’est le cas de la BAnQ. Elle se justifie ainsi. «L’heure du conte drag est une activité adaptée à l’âge de ses participants. Les enfants peuvent y entendre des histoires axées sur l’amour, le bien-être, l’expression de soi, le respect des différences et la déconstruction des stéréotypes de genre, tout en s’amusant.»
Écoutez Les idées mènent le monde, une série balado qui cherche a éclairer, à travers le travail des intellectuels, les grands enjeux de sociétés.
Idéologie
La BAnQ croit donc que la «déconstruction des stéréotypes de genre» chez les enfants est dans sa mission.
Derrière cela, on trouve la théorie du genre.
Pour cette théorie, le masculin et le féminin sont de strictes constructions sociales ne s’ancrant en rien dans la nature. L’individu doit s’en libérer pour s’émanciper.
Se pose toutefois la question de la reconnaissance de l’identité sexuelle d’un bébé à la naissance. Pour l’instant, le médecin regarde le bébé, et indique immédiatement s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille
Mais les promoteurs de la théorie du genre voient la chose autrement. Pour eux, les médecins, au service de l’hétéropatriarcat, assignent de force une identité de genre aux enfants lorsqu’ils naissent. De là la nécessité de les en libérer le plus rapidement possible, avant que la société ne les socialise à partir de ses stéréotypes. Il faudra ensuite leur donner la possibilité de changer de genre de la manière la plus simple qui soit, administrativement, et le plus tôt possible.
Pour cela, il faut donc pousser les enfants à remettre en question le plus rapidement possible leur identité de genre. Il faut les déstabiliser. La drag-queen se présente alors comme une incarnation ludique de la théorie du genre. Elle incarne
la dissociation radicale entre le sexe et le genre.
Qu’on se comprenne: que certains enfants soient étrangers à leur sexe peut arriver. Mais c’est l’exception.
Il faut alors faire preuve d’ouverture, évidemment.
Mais s’appuyer sur ces cas pour imposer à tous la déconstruction de leur identité,
alors qu’ils ont besoin de repères psychiques stables, est très différent.
La présence des drag-queens devant les enfants est donc politique.
Traiter ceux qui s’y opposent de rétrogrades peureux n’a aucun sens.
Je sais, on me dira que la diversité et l’inclusion sont des valeurs universelles.
Mais elles sont ici tournées idéologiquement.
Sinon, je plaiderai pour l’envoi de militants indépendantistes dans les bibliothèques.
Endoctrinement
Quand on me dira qu’ils font la promotion d’une idéologie, je répondrai: non, ils font la promotion de l’amour du Québec.
Autre solution.
On pourrait aussi ficher la paix aux enfants et éviter de transformer ces lieux en laboratoire d’endoctrinement idéologique.
Qui sait, peut-être est-ce le simple bon sens.