Éducation à la sexualité
le ministre Roberge cherche à restreindre
encore plus le choix des parents
Le gouvernement québécois songe à encore resserrer les balises permettant de dispenser certains enfants des cours gouvernementaux d’éducation
à la sexualité après avoir interrogé une commission scolaire où près de 200 jeunes ont été exemptés.
Dans les dernières semaines, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge (ci-contre), a demandé à son ministère de lui proposer des moyens pour modifier la façon de procéder quand des parents veulent que leurs enfants soient sortis de la classe lorsque certains contenus d’éducation à la sexualité sont abordés, a appris Le Journal de Québec Il s’agit bien sûr & amp ; mdash ; nous sommes au Québec & amp ; mdash ;
de s’assurer que le choix des parents sera moins respecté.
M. Roberge a également demandé au ministère de documenter les pratiques des écoles qui ont eu à gérer
plusieurs demandes de parents, selon une source bien au fait du dossier.
Depuis l’an dernier, les contenus d’éducation à la sexualité sont de retour dans toutes les écoles du Québec. Actuellement, les parents peuvent demander une dérogation pour des raisons religieuses à condition de prêter serment et de prouver le caractère « sérieux »
de leur requête. La décision revient à la direction de l’école.
En novembre, Le Journal de Québec publiait un article indiquant que la grande majorité (192) des élèves dispensés fréquentaient
la Commission scolaire Portages-de-l’Outaouais (CSPO). Dans l’ensemble du Québec, moins de 270 jeunes ont été exemptés.
à la sexualité après avoir interrogé une commission scolaire où près de 200 jeunes ont été exemptés.
Dans les dernières semaines, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge (ci-contre), a demandé à son ministère de lui proposer des moyens pour modifier la façon de procéder quand des parents veulent que leurs enfants soient sortis de la classe lorsque certains contenus d’éducation à la sexualité sont abordés, a appris Le Journal de Québec Il s’agit bien sûr & amp ; mdash ; nous sommes au Québec & amp ; mdash ;
de s’assurer que le choix des parents sera moins respecté.
M. Roberge a également demandé au ministère de documenter les pratiques des écoles qui ont eu à gérer
plusieurs demandes de parents, selon une source bien au fait du dossier.
Depuis l’an dernier, les contenus d’éducation à la sexualité sont de retour dans toutes les écoles du Québec. Actuellement, les parents peuvent demander une dérogation pour des raisons religieuses à condition de prêter serment et de prouver le caractère « sérieux »
de leur requête. La décision revient à la direction de l’école.
En novembre, Le Journal de Québec publiait un article indiquant que la grande majorité (192) des élèves dispensés fréquentaient
la Commission scolaire Portages-de-l’Outaouais (CSPO). Dans l’ensemble du Québec, moins de 270 jeunes ont été exemptés.
« Ils ont trouvé la faille »
Le ministre a donc demandé des comptes à la CSPO, pour s’assurer qu’aucune étape de la procédure n’a été escamotée. Selon nos informations, M. Roberge a conclu que les balises ont été respectées par les écoles, mais qu’un groupe de parents a trouvé une « faille ».
Ils échappent à l’emprise du monopole de l’éducation du Québec. C’est intolérable pour l’ex-instituteur Roberge.
Le Journal de Québec a pu obtenir les explications et les documents de la commission scolaire
fournis au ministre à la suite d’une demande d’accès à l’information.
On peut y voir que plusieurs parents ont utilisé un format et des arguments semblables pour remplir leur demande. Ce n’est que normal : lors des refus systématiques d’exemptions au cours d’ECR, les commissions scolaires utilisaient bien des réponses préformatés établies à l’avance !
En entrevue, le président du groupe Parents engagés de l’Outaouais avait d’ailleurs dit au Journal avoir aidé de nombreux parents mécontents
de l’approche choisie par Québec pour parler d’homosexualité et de la « réalité » [dixit le Journal de Québec] transgenre.
Mais comment évaluer le « caractère sérieux » de ces demandes ? La CSPO se posait la question en février. Le directeur des ressources éducatives
a contacté le ministère pour avoir des précisions, peut-on lire dans les échanges de courriels.
« La direction n’a pas à investiguer sur les motifs de la demande d’exemption, lui a alors répondu un responsable du ministère.
[L’école] doit s’assurer (et non juger) du caractère sérieux [...] en fonction de l’atteinte alléguée. »
Certains continuent de prétendre que la Coalition avenir Québec est un parti de droite ou même de centre-droite...
Il applique exactement les mêmes règles restrictives et les mêmes programmes scolaires que le PQ et le PLQ.
Le ministre a donc demandé des comptes à la CSPO, pour s’assurer qu’aucune étape de la procédure n’a été escamotée. Selon nos informations, M. Roberge a conclu que les balises ont été respectées par les écoles, mais qu’un groupe de parents a trouvé une « faille ».
Ils échappent à l’emprise du monopole de l’éducation du Québec. C’est intolérable pour l’ex-instituteur Roberge.
Le Journal de Québec a pu obtenir les explications et les documents de la commission scolaire
fournis au ministre à la suite d’une demande d’accès à l’information.
On peut y voir que plusieurs parents ont utilisé un format et des arguments semblables pour remplir leur demande. Ce n’est que normal : lors des refus systématiques d’exemptions au cours d’ECR, les commissions scolaires utilisaient bien des réponses préformatés établies à l’avance !
En entrevue, le président du groupe Parents engagés de l’Outaouais avait d’ailleurs dit au Journal avoir aidé de nombreux parents mécontents
de l’approche choisie par Québec pour parler d’homosexualité et de la « réalité » [dixit le Journal de Québec] transgenre.
Mais comment évaluer le « caractère sérieux » de ces demandes ? La CSPO se posait la question en février. Le directeur des ressources éducatives
a contacté le ministère pour avoir des précisions, peut-on lire dans les échanges de courriels.
« La direction n’a pas à investiguer sur les motifs de la demande d’exemption, lui a alors répondu un responsable du ministère.
[L’école] doit s’assurer (et non juger) du caractère sérieux [...] en fonction de l’atteinte alléguée. »
Certains continuent de prétendre que la Coalition avenir Québec est un parti de droite ou même de centre-droite...
Il applique exactement les mêmes règles restrictives et les mêmes programmes scolaires que le PQ et le PLQ.