La prière aux Communes reste
(Ottawa) La motion du Bloc québécois pour éliminer la prière récitée avant le début des travaux
de la Chambre des communes a été défaite mercredi.
En tout, 266 élus l’ont rejetée dont presque l’entièreté du caucus conservateur et du caucus libéral.
Quatre néo-démocrates se sont également prononcés contre.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, de confession sikhe a appuyé la motion bloquiste tout comme le député québécois Alexandre Boulerice. Seulement 56 élus ont voté pour, incluant les députés du Bloc québécois et la majeure partie du caucus néo-démocrate. Un seul député libéral a voté avec eux. Il s’agit du député torontois Nathaniel Erskine-Smith.
« Il n’aura pas fallu grand temps pour qu’il y ait suffisamment de coqs québécois qui chantent pour que j’arrête de compter, mais le résultat est clair », a réagi le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, à l’issue du vote. « Le Canada s’affirme comme pays religieux, comme pays monarchiste, valeurs auxquelles les Québécois de toute évidence ne s’identifient pas. »
Or, les dix députés conservateurs du Québec ont tous voté contre tout comme la plupart des 35 élus libéraux québécois — les ministres François-Philippe Champagne et Mélanie Joly sont en voyage à l’étranger.
M. Blanchet ajouté que « les valeurs québécoises » et « les valeurs de la Chambre des communes du Canada » sont diamétralement opposées. « C’est le constat que nous devons faire et c’est le constat que les Québécois sont appelés à faire aussi », a-t-il dit.
Le député bloquiste, Martin Champoux, avait déposé une motion mardi pour remplacer la lecture de la prière en début de séance à la Chambre des communes par un moment de réflexion de deux minutes en modifiant le règlement. Il a ainsi utilisé l’une des trois journées de l’opposition de sa formation pour forcer un débat sur la laïcité.
Les trois autres principaux partis avaient fait valoir qu’il y avait des enjeux plus urgents comme la montée de l’inflation, la crise climatique et la guerre en Ukraine. Les libéraux et les néo-démocrates avaient assuré que leurs députés pourraient voter librement.
Les conservateurs qui sont contre la motion devaient suivre la ligne de parti.
de la Chambre des communes a été défaite mercredi.
En tout, 266 élus l’ont rejetée dont presque l’entièreté du caucus conservateur et du caucus libéral.
Quatre néo-démocrates se sont également prononcés contre.
Le chef du Nouveau Parti démocratique, Jagmeet Singh, de confession sikhe a appuyé la motion bloquiste tout comme le député québécois Alexandre Boulerice. Seulement 56 élus ont voté pour, incluant les députés du Bloc québécois et la majeure partie du caucus néo-démocrate. Un seul député libéral a voté avec eux. Il s’agit du député torontois Nathaniel Erskine-Smith.
« Il n’aura pas fallu grand temps pour qu’il y ait suffisamment de coqs québécois qui chantent pour que j’arrête de compter, mais le résultat est clair », a réagi le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, à l’issue du vote. « Le Canada s’affirme comme pays religieux, comme pays monarchiste, valeurs auxquelles les Québécois de toute évidence ne s’identifient pas. »
Or, les dix députés conservateurs du Québec ont tous voté contre tout comme la plupart des 35 élus libéraux québécois — les ministres François-Philippe Champagne et Mélanie Joly sont en voyage à l’étranger.
M. Blanchet ajouté que « les valeurs québécoises » et « les valeurs de la Chambre des communes du Canada » sont diamétralement opposées. « C’est le constat que nous devons faire et c’est le constat que les Québécois sont appelés à faire aussi », a-t-il dit.
Le député bloquiste, Martin Champoux, avait déposé une motion mardi pour remplacer la lecture de la prière en début de séance à la Chambre des communes par un moment de réflexion de deux minutes en modifiant le règlement. Il a ainsi utilisé l’une des trois journées de l’opposition de sa formation pour forcer un débat sur la laïcité.
Les trois autres principaux partis avaient fait valoir qu’il y avait des enjeux plus urgents comme la montée de l’inflation, la crise climatique et la guerre en Ukraine. Les libéraux et les néo-démocrates avaient assuré que leurs députés pourraient voter librement.
Les conservateurs qui sont contre la motion devaient suivre la ligne de parti.