Les questions LGBT reviennent en force lors des négociations à l’ONU
NEW YORK, 30 octobre (C-Fam) Les pays ont assisté à une forte résurgence du plaidoyer LGBT dans les négociations de l’Assemblée générale des Nations Unies.
L’Union européenne, le Brésil, le Canada, Israël, les pays nordiques et le Royaume-Uni ont vigoureusement promu la catégorie contestée de « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » (en anglais : SOGI) dans les négociations de l’ONU cette semaine. Ils ont demandé à intégrer les SOGI dans les résolutions de l’ONU sur la protection des enfants contre le harcèlement et le droit à la vie privée.
On ne sait pas si l’opposition historique aux SOGI de la part du Saint-Siège, des pays à majorité musulmane, ainsi que des nations d’Afrique et des Caraïbes sera suffisante pour les bloquer. La plainte de nombreux gouvernements est que les droits spéciaux des LGBT ont tendance à l’emporter sur d’autres droits bien établis comme la liberté de religion.
Les pays progressistes sont particulièrement catégoriques quant à l’inclusion d’un libellé concernant la collecte de données sur l’intimidation ventilées par orientation sexuelle et identité de genre, un effort soutenu par les États-Unis.
Les experts se demandent si l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des catégories capables de générer des données fiables. Scientifiquement et juridiquement, ce sont des catégories fluides et subjectives. Et les enquêtes sur la discrimination sur la base du statut LGBT sont largement connues dans la communauté statistique pour être limitées et biaisées.
Mais les conséquences de l’adoption d’un tel langage sont claires. Transformer l’orientation sexuelle et l’identité de genre en catégories statistiques de l’ONU légitimerait le travail du système des Nations Unies pour intégrer les questions LGBT dans l’agenda 2030. Et cela se traduira par des pressions de la part des agences des Nations Unies et des donateurs internationaux pour établir des bureaux pour suivre les données LGBT et promouvoir les politiques LGBT dans chaque pays.
La résolution sur la protection des enfants contre l’intimidation, parrainée par le Mexique, a surpris de nombreux délégués cette année. Les délégués sont stressés par les méthodes de travail inhabituelles et les négociations virtuelles dues à la pandémie COVID-19. Et cette résolution fut adoptée la dernière fois en 2018, étant entendu qu’il s’agissait d’une résolution ponctuelle qui ne devait plus être présentée.
Dès sa première présentation, de nombreux pays ont pensé que l’intimidation n’était pas un sujet méritant une résolution autonome. D’autres y ont vu une tentative de promouvoir les questions LGBT. L’Assemblée générale a rejeté l’inclusion d’un langage sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans la résolution sur l’intimidation les trois fois précédentes où elle avait été négociée, en 2014, 2016 et 2018.
De plus, cette année, l’Allemagne et le Brésil, parrains de la résolution sur le droit à la vie privée, ont ajouté un libellé sur « l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». C’était également une surprise étant donné que le Brésil, dont le président, Jair Bolsnaro du Brésil, est ouvertement contre l’agenda LGBT, y compris à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Jusqu’à présent, la seule résolution de l’Assemblée générale à intégrer l’orientation sexuelle et l’identité de genre est une résolution sur les exécutions extrajudiciaires. L’inclusion de cette catégorie est contestée par plus de cinquante pays et cela, même si résolution est appuyée par moins de la moitié de l’Assemblée générale.
Ces débats seront une mesure de la marge de manœuvre accordée à l’agenda LGBT aux Nations Unies pour l’avenir. Il n’existe pas de traité international définissant les droits de l’homme ou leur application en fonction de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. Plus les résolutions sont colonisées par la nouvelle catégorie, plus celle-ci gagne en légitimité. Avec plus de légitimité, les termes sont susceptibles de s’étendre rapidement à d’autres domaines de la politique de l’ONU.
L’Union européenne, le Brésil, le Canada, Israël, les pays nordiques et le Royaume-Uni ont vigoureusement promu la catégorie contestée de « l’orientation sexuelle et l’identité de genre » (en anglais : SOGI) dans les négociations de l’ONU cette semaine. Ils ont demandé à intégrer les SOGI dans les résolutions de l’ONU sur la protection des enfants contre le harcèlement et le droit à la vie privée.
On ne sait pas si l’opposition historique aux SOGI de la part du Saint-Siège, des pays à majorité musulmane, ainsi que des nations d’Afrique et des Caraïbes sera suffisante pour les bloquer. La plainte de nombreux gouvernements est que les droits spéciaux des LGBT ont tendance à l’emporter sur d’autres droits bien établis comme la liberté de religion.
Les pays progressistes sont particulièrement catégoriques quant à l’inclusion d’un libellé concernant la collecte de données sur l’intimidation ventilées par orientation sexuelle et identité de genre, un effort soutenu par les États-Unis.
Les experts se demandent si l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont des catégories capables de générer des données fiables. Scientifiquement et juridiquement, ce sont des catégories fluides et subjectives. Et les enquêtes sur la discrimination sur la base du statut LGBT sont largement connues dans la communauté statistique pour être limitées et biaisées.
Mais les conséquences de l’adoption d’un tel langage sont claires. Transformer l’orientation sexuelle et l’identité de genre en catégories statistiques de l’ONU légitimerait le travail du système des Nations Unies pour intégrer les questions LGBT dans l’agenda 2030. Et cela se traduira par des pressions de la part des agences des Nations Unies et des donateurs internationaux pour établir des bureaux pour suivre les données LGBT et promouvoir les politiques LGBT dans chaque pays.
La résolution sur la protection des enfants contre l’intimidation, parrainée par le Mexique, a surpris de nombreux délégués cette année. Les délégués sont stressés par les méthodes de travail inhabituelles et les négociations virtuelles dues à la pandémie COVID-19. Et cette résolution fut adoptée la dernière fois en 2018, étant entendu qu’il s’agissait d’une résolution ponctuelle qui ne devait plus être présentée.
Dès sa première présentation, de nombreux pays ont pensé que l’intimidation n’était pas un sujet méritant une résolution autonome. D’autres y ont vu une tentative de promouvoir les questions LGBT. L’Assemblée générale a rejeté l’inclusion d’un langage sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans la résolution sur l’intimidation les trois fois précédentes où elle avait été négociée, en 2014, 2016 et 2018.
De plus, cette année, l’Allemagne et le Brésil, parrains de la résolution sur le droit à la vie privée, ont ajouté un libellé sur « l’orientation sexuelle et l’identité de genre ». C’était également une surprise étant donné que le Brésil, dont le président, Jair Bolsnaro du Brésil, est ouvertement contre l’agenda LGBT, y compris à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Jusqu’à présent, la seule résolution de l’Assemblée générale à intégrer l’orientation sexuelle et l’identité de genre est une résolution sur les exécutions extrajudiciaires. L’inclusion de cette catégorie est contestée par plus de cinquante pays et cela, même si résolution est appuyée par moins de la moitié de l’Assemblée générale.
Ces débats seront une mesure de la marge de manœuvre accordée à l’agenda LGBT aux Nations Unies pour l’avenir. Il n’existe pas de traité international définissant les droits de l’homme ou leur application en fonction de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre. Plus les résolutions sont colonisées par la nouvelle catégorie, plus celle-ci gagne en légitimité. Avec plus de légitimité, les termes sont susceptibles de s’étendre rapidement à d’autres domaines de la politique de l’ONU.