L'heure juste: compassion et dignité, SVP
De son côté, le premier ministre Justin Trudeau a dit en entrevue à La Presse canadienne mercredi que la décision de procéder en deux temps ou d’une seule volée n’était pas encore prise. Il a par contre ajouté que son intention était de
« respecter cette décision de la Cour dans le plus bref délai possible ».
Si c’est le cas, son gouvernement ne peut attendre la révision de la loi qui commencerait seulement en juin et dont la très large portée laisse inévitablement présager un exercice très long et complexe. Les parlementaires devront obligatoirement aborder trois enjeux qui sont loin de faire consensus, soit les directives anticipées, l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes mineures matures et l’accès pour celles souffrant de problèmes de santé mentale. Les débats que suscitent ces trois questions n’ont rien à voir avec le critère de fin de vie
que la Cour supérieure demande de lever, comme le relève le jugement.
« respecter cette décision de la Cour dans le plus bref délai possible ».
Si c’est le cas, son gouvernement ne peut attendre la révision de la loi qui commencerait seulement en juin et dont la très large portée laisse inévitablement présager un exercice très long et complexe. Les parlementaires devront obligatoirement aborder trois enjeux qui sont loin de faire consensus, soit les directives anticipées, l’accès à l’aide médicale à mourir pour les personnes mineures matures et l’accès pour celles souffrant de problèmes de santé mentale. Les débats que suscitent ces trois questions n’ont rien à voir avec le critère de fin de vie
que la Cour supérieure demande de lever, comme le relève le jugement.
La prudence ne doit toutefois pas servir de prétexte à la procrastination. Le ministère de la Justice sait depuis longtemps que ce critère est contesté.
Il a en main les travaux de deux comités consultatifs et d’un comité mixte et les solutions de rechange proposées aux Communes et au Sénat.
Ses avocats ne partent pas de zéro. Rien ne justifie par conséquent de reporter la réponse d’Ottawa au-delà du printemps 2020.
Les seuls qui en pâtiraient seraient ces malades qui n’en peuvent plus, mais qui souhaitent mourir dignement et entourés des leurs.
Il a en main les travaux de deux comités consultatifs et d’un comité mixte et les solutions de rechange proposées aux Communes et au Sénat.
Ses avocats ne partent pas de zéro. Rien ne justifie par conséquent de reporter la réponse d’Ottawa au-delà du printemps 2020.
Les seuls qui en pâtiraient seraient ces malades qui n’en peuvent plus, mais qui souhaitent mourir dignement et entourés des leurs.