L’Activisme Politique Supplante les Preuves Médicales dans le Nouveau Manuel Diagnostique International
WASHINGTON, D.C., le 7 juin (C-Fam). Des activistes des droits des transgenres annoncent une victoire majeure alors que l’Assemblée Mondiale de la Santé (WHA) a adopté une version mise-à-jour de son manuel de diagnostiques, retirant la “transsexualité” de son chapitre sur les désordres mentaux et ajoutant “l’incongruité de genre” dans un nouveau chapitre sur la santé sexuelle.
Le manuel proposé, appelé ICD-11 (11e édition de la Classification Internationale des Maladies) a été publié l’an passé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dirigée par la WHA. Cependant, la reclassification de la situation transgenre a été anticipée depuis des années.
La couverture médiatique de la modification a souligné le fait qu’elle est issue principalement d’un paysage politique évoluant rapidement, dirigé par une vague d’activisme transgenre, et non par une découverte scientifique ou médicale notable.
Bien que le manuel n’entre pas en application avant le début de 2022, il est déjà brandi aux visages des législateurs tout autour du monde. Graeme Reid, le directeur des droits LGBT à la Surveillance des Droits Humains, a affirmé que “les gouvernements devraient rapidement réformer leurs systèmes médicaux nationaux et leurs lois basés sur ce diagnostique maintenant officiellement périmé”.
Par exemple, certains gouvernements demandent un diagnostique de “désordre du genre” avant de modifier
les noms et genres légaux sur les documents officiels.
L’ICD-11 a déplacé les situations transgenres hors du chapitre des désordres mentaux en réponse à l’affirmation des activistes selon laquelle cette classification causait une stigmatisation. Cet argument, peut-être ironiquement, gifle les efforts actuels pour déstigmatiser les maladies mentales en général. Mais si être classifié comme malade est stigmatisant, pourquoi les activistes transgenres veulent-ils que “l’incongruité de genre” reste dans un volume dont le titre se réfère à la classification des maladies, même dans un autre chapitre?
Comme l’a dit un porte-parole de l’OMS, “il reste des besoins en soins significatifs qui peuvent être mieux remplis si la situation apparaît dans l’ICD”. En d’autres termes, pour que les traitements de réassignation de sexe, tels la chirurgie ou les hormones, soient considérés comme des soins normaux et non comme des procédures optionnelles, il faut encore être dans une situation qui peut être diagnostiquée.
Toutefois, la position de la Surveillance des Droits Humains et de ses alliés est que la “procédure pour la reconnaissance légale de l’identité de genre devrait être séparée de toute intervention médicale”. Ainsi, si le diagnostique d’un professionnel est nécessaire pour exiger de l’assurance ou du gouvernement des services de santé permettant des traitements corporels transgenres, la reconnaissance légale
du statut de transgenre ne nécessiterait rien de plus qu’un désir de l’obtenir.
Malgré toute l’excitation autour du nouveau manuel, une coalition d’activistes transgenres est loin de crier victoire, se référant à la mise-à-jour comme une “solution temporaire et imparfaite”. En plus de décrire le terme “incongruité de genre” comme “pathologisant” et “stigmatisant”, les activistes appellent à “entièrement retirer tous les gardes-fous légaux et bioéthiques, les stéréotypes de genre normalisants”
et, dans une bonne mesure, “toutes les formes d’injustices socio-économiques”.
La coalition d’activistes appelle aussi à abandonner la catégorie “incongruité de genre de l’enfance”, faisant remarquer qu’il n’y a pas de recherche fiable pour distinguer entre un enfant qui va continuer d’expérimenter une dysphorie de genre et celui qui pourrait finalement se définir comme homosexuel. Ainsi, ils argumentent que cette catégorie “revient à re-pathologiser l’homosexualité”.
Non mentionné dans leur prise de position, mais largement rapporté par ailleurs, est le fait que la majorité des enfants qui expérimentent la dysphorie de genre “se désistent”, ou finissent par accepter leur corps, avant d’atteindre l’âge adulte.
Le manuel proposé, appelé ICD-11 (11e édition de la Classification Internationale des Maladies) a été publié l’an passé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), dirigée par la WHA. Cependant, la reclassification de la situation transgenre a été anticipée depuis des années.
La couverture médiatique de la modification a souligné le fait qu’elle est issue principalement d’un paysage politique évoluant rapidement, dirigé par une vague d’activisme transgenre, et non par une découverte scientifique ou médicale notable.
Bien que le manuel n’entre pas en application avant le début de 2022, il est déjà brandi aux visages des législateurs tout autour du monde. Graeme Reid, le directeur des droits LGBT à la Surveillance des Droits Humains, a affirmé que “les gouvernements devraient rapidement réformer leurs systèmes médicaux nationaux et leurs lois basés sur ce diagnostique maintenant officiellement périmé”.
Par exemple, certains gouvernements demandent un diagnostique de “désordre du genre” avant de modifier
les noms et genres légaux sur les documents officiels.
L’ICD-11 a déplacé les situations transgenres hors du chapitre des désordres mentaux en réponse à l’affirmation des activistes selon laquelle cette classification causait une stigmatisation. Cet argument, peut-être ironiquement, gifle les efforts actuels pour déstigmatiser les maladies mentales en général. Mais si être classifié comme malade est stigmatisant, pourquoi les activistes transgenres veulent-ils que “l’incongruité de genre” reste dans un volume dont le titre se réfère à la classification des maladies, même dans un autre chapitre?
Comme l’a dit un porte-parole de l’OMS, “il reste des besoins en soins significatifs qui peuvent être mieux remplis si la situation apparaît dans l’ICD”. En d’autres termes, pour que les traitements de réassignation de sexe, tels la chirurgie ou les hormones, soient considérés comme des soins normaux et non comme des procédures optionnelles, il faut encore être dans une situation qui peut être diagnostiquée.
Toutefois, la position de la Surveillance des Droits Humains et de ses alliés est que la “procédure pour la reconnaissance légale de l’identité de genre devrait être séparée de toute intervention médicale”. Ainsi, si le diagnostique d’un professionnel est nécessaire pour exiger de l’assurance ou du gouvernement des services de santé permettant des traitements corporels transgenres, la reconnaissance légale
du statut de transgenre ne nécessiterait rien de plus qu’un désir de l’obtenir.
Malgré toute l’excitation autour du nouveau manuel, une coalition d’activistes transgenres est loin de crier victoire, se référant à la mise-à-jour comme une “solution temporaire et imparfaite”. En plus de décrire le terme “incongruité de genre” comme “pathologisant” et “stigmatisant”, les activistes appellent à “entièrement retirer tous les gardes-fous légaux et bioéthiques, les stéréotypes de genre normalisants”
et, dans une bonne mesure, “toutes les formes d’injustices socio-économiques”.
La coalition d’activistes appelle aussi à abandonner la catégorie “incongruité de genre de l’enfance”, faisant remarquer qu’il n’y a pas de recherche fiable pour distinguer entre un enfant qui va continuer d’expérimenter une dysphorie de genre et celui qui pourrait finalement se définir comme homosexuel. Ainsi, ils argumentent que cette catégorie “revient à re-pathologiser l’homosexualité”.
Non mentionné dans leur prise de position, mais largement rapporté par ailleurs, est le fait que la majorité des enfants qui expérimentent la dysphorie de genre “se désistent”, ou finissent par accepter leur corps, avant d’atteindre l’âge adulte.