L’assemblée mondiale de la santé inclut la santé reproductive dans les résolutions sur le COVID-19, les Etats-Unis s’y opposent
NEW YORK, le 22 mai (C-Fam) Au début de la semaine, les ministres de la santé du monde entier ont adopté, lors de l’Assemblée mondiale de la santé, une résolution sur les politiques de santé en réponse à la pandémie de COVID-19 incluant “la santé sexuelle et reproductive”. Les Etats-Unis se sont opposés à l’insertion de l’expression et ont rejeté la notion de droit international à l’avortement.
“Il n’existe pas de droit international à l’avortement, non plus qu’il n’existe d’obligation de la part des états de financer ou faciliter l’avortement”, déclarait une note écrite soumise par les Etats-Unis en forme de réserve formelle durant la toute première réunion virtuelle de l’instance dirigeante de l’Organisation Mondiale de la Santé.
La politique américaine soutient “le plus haut degré atteignable de santé, de vie, de dignité, et de bien-être tout au long de leur vie” et “les soins de qualité pour les femmes et les filles à toutes les étapes de leur vie”, selon les réserves émises par les USA, mais surement pas l’avortement.
Dans cette déclaration, le gouvernement américain a rejeté deux paragraphes de la résolution de l’assemblée mondiale de la santé sur le COVID-19 parce qu’ils incluaient l’expression “santé sexuelle et reproductive”.
Nous n’acceptons pas les références à “la santé sexuelle et reproductive” ou toute expression qui suggèrerait ou impliquerait
explicitement que l’accès à l’avortement est inclus dans l’apport de services de santé de bon niveau
aux populations et aux individus.” Peut-on lire sur la déclaration.
Si les paragraphes reconnaissent que les politiques de santé et les lois sont du ressort des états, l’insertion d’expressions ambigües telle que “la santé sexuelle et reproductive” dans les résolutions de l’ONU procurent quand même aux agences de l’ONU la possibilité de promouvoir l’avortement, comme le fait régulièrement l’OMS et comme elle l’a fait durant la pandémie de COVID-19.
“Les Etats-Unis croient aux protections juridiques de l’enfant à naître” peut on lire dans cette déclaration.
La clause de réserve des Etats-Unis reprenait également la déclaration du Président américain Donald Trump à l’assemblée générale en 2019, “Les américains ne se lasseront jamais de défendre les vies innocentes” et blâmait les instances de l’ONU de promouvoir l’avortement comme un droit de l’homme et de faire pression sur les pays pour qu’ils suppriment les restrictions légales à l’avortement.”
“Au final, les Etats-Unis, ont fait un excellent travail pour faire avancer les idées pro-vie lors de l’assemblée générale de l’OMS” déclarait au Friday Fax Scott Fischbach, le directeur exécutif de l’association Citoyens du Minnesota concernés par la vie.
Bien que la position des Etats-Unis n’ait pas été retenue, “la santé sexuelle et reproductive” ayant été inclue dans la résolution, Monsieur Fischbach soulignait que “les Etats-Unis se sont positionnés vigoureusement en faveur de la vie tout au long des négociations sur la résolution.”
L’accent mis par la déclaration américaine contre l’obligation de financer l’avortement est nouveau. C’est une réaction aux pressions exercées par les organes de l’ONU et les pays européens pour que le gouvernement américain permette le financement de l’avortement lors d’urgences humanitaires comme les catastrophes naturelles et les guerre.
Les Etats-Unis sont les plus importants contributeurs individuels de l’OMS, contribuant pour 1/5ème
du budget de l’Organisation à hauteur de 420 millions de dollars en 2019.
La loi Fédérale interdit que l’aide américaine à l’étranger soit utilisée pour réaliser des avortements ou pour obliger qui que ce soit à avorter. Cette loi, connue sous le nom d’Amendement Helms, a été votée pour la première fois en 1973 et s’applique à toutes les aides à l’étranger, y compris aux aides d’urgence pour la pandémie de COVID-19.
La loi Fédérale interdit également les actions des organisations internationales, comme l’OMS, promouvant ou s’opposant à l’avortement. Le président Trump a mis en place et étendu la Politique de Mexico afin d’empêcher les organisations non-gouvernementales étrangères qui pratiquent et promeuvent l’avortement de recevoir une quelconque aide financière américaine à l’étranger.
Au début de la semaine, dans une lettre puissante, le Directeur par intérim de l’agence américaine pour le développement international, John Barsa accuse le Secrétaire Général Antonio Guterres de faire la promotion de l’avortement, et semble annoncer une position plus agressive de l’administration Trump pour la défense des lois et politiques américaines pro-vie dans le cadre diplomatique.
“Il n’existe pas de droit international à l’avortement, non plus qu’il n’existe d’obligation de la part des états de financer ou faciliter l’avortement”, déclarait une note écrite soumise par les Etats-Unis en forme de réserve formelle durant la toute première réunion virtuelle de l’instance dirigeante de l’Organisation Mondiale de la Santé.
La politique américaine soutient “le plus haut degré atteignable de santé, de vie, de dignité, et de bien-être tout au long de leur vie” et “les soins de qualité pour les femmes et les filles à toutes les étapes de leur vie”, selon les réserves émises par les USA, mais surement pas l’avortement.
Dans cette déclaration, le gouvernement américain a rejeté deux paragraphes de la résolution de l’assemblée mondiale de la santé sur le COVID-19 parce qu’ils incluaient l’expression “santé sexuelle et reproductive”.
Nous n’acceptons pas les références à “la santé sexuelle et reproductive” ou toute expression qui suggèrerait ou impliquerait
explicitement que l’accès à l’avortement est inclus dans l’apport de services de santé de bon niveau
aux populations et aux individus.” Peut-on lire sur la déclaration.
Si les paragraphes reconnaissent que les politiques de santé et les lois sont du ressort des états, l’insertion d’expressions ambigües telle que “la santé sexuelle et reproductive” dans les résolutions de l’ONU procurent quand même aux agences de l’ONU la possibilité de promouvoir l’avortement, comme le fait régulièrement l’OMS et comme elle l’a fait durant la pandémie de COVID-19.
“Les Etats-Unis croient aux protections juridiques de l’enfant à naître” peut on lire dans cette déclaration.
La clause de réserve des Etats-Unis reprenait également la déclaration du Président américain Donald Trump à l’assemblée générale en 2019, “Les américains ne se lasseront jamais de défendre les vies innocentes” et blâmait les instances de l’ONU de promouvoir l’avortement comme un droit de l’homme et de faire pression sur les pays pour qu’ils suppriment les restrictions légales à l’avortement.”
“Au final, les Etats-Unis, ont fait un excellent travail pour faire avancer les idées pro-vie lors de l’assemblée générale de l’OMS” déclarait au Friday Fax Scott Fischbach, le directeur exécutif de l’association Citoyens du Minnesota concernés par la vie.
Bien que la position des Etats-Unis n’ait pas été retenue, “la santé sexuelle et reproductive” ayant été inclue dans la résolution, Monsieur Fischbach soulignait que “les Etats-Unis se sont positionnés vigoureusement en faveur de la vie tout au long des négociations sur la résolution.”
L’accent mis par la déclaration américaine contre l’obligation de financer l’avortement est nouveau. C’est une réaction aux pressions exercées par les organes de l’ONU et les pays européens pour que le gouvernement américain permette le financement de l’avortement lors d’urgences humanitaires comme les catastrophes naturelles et les guerre.
Les Etats-Unis sont les plus importants contributeurs individuels de l’OMS, contribuant pour 1/5ème
du budget de l’Organisation à hauteur de 420 millions de dollars en 2019.
La loi Fédérale interdit que l’aide américaine à l’étranger soit utilisée pour réaliser des avortements ou pour obliger qui que ce soit à avorter. Cette loi, connue sous le nom d’Amendement Helms, a été votée pour la première fois en 1973 et s’applique à toutes les aides à l’étranger, y compris aux aides d’urgence pour la pandémie de COVID-19.
La loi Fédérale interdit également les actions des organisations internationales, comme l’OMS, promouvant ou s’opposant à l’avortement. Le président Trump a mis en place et étendu la Politique de Mexico afin d’empêcher les organisations non-gouvernementales étrangères qui pratiquent et promeuvent l’avortement de recevoir une quelconque aide financière américaine à l’étranger.
Au début de la semaine, dans une lettre puissante, le Directeur par intérim de l’agence américaine pour le développement international, John Barsa accuse le Secrétaire Général Antonio Guterres de faire la promotion de l’avortement, et semble annoncer une position plus agressive de l’administration Trump pour la défense des lois et politiques américaines pro-vie dans le cadre diplomatique.