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L’influence grandissante des évangéliques

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​Très puissante aux États-Unis, cette frange chrétienne fondamentaliste est de plus en plus présente au Canada.
​ À quel point pourrait-elle influencer la politique ici ?
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C’est le festival des chandails à la gloire de Jésus en ce samedi 13 juillet, place du Canada, au centre-ville de Montréal. Quelques milliers de croyants s’agglutinent sur l’herbe du parc bordant le boulevard René-Lévesque en attendant la Marche pour Jésus dans les rues de la métropole. Cette célébration annuelle, qui se tient dans de nombreuses villes de la planète depuis 1983, et à Montréal depuis 1992, s’adresse aux fidèles de toutes les Églises chrétiennes. 

Sur la scène temporaire du parc, des musiciens échauffent la foule avec des hits de rock chrétien, en compagnie d’une troupe de danseuses vêtues de longues robes bleu et blanc. Les spectateurs — des parents avec leurs tout-petits en poussette, des aînés assis à l’ombre, des hipsters arborant tatouages, barbes longues et pendentifs en forme de croix — lèvent les bras au ciel, les yeux fermés, le visage béat. « Jésus t’aime » et « J’ai choisi to follow », peut-on lire sur des t-shirts.

Un jeune homme monte sur scène afin de raconter, pendant qu’une douce mélodie joue en arrière-fond, comment sa rencontre avec le Seigneur l’a libéré de ses dépendances à la drogue et à la porno. « Donne ta vie à Jésus ! Tu viens à Jésus pour devenir propre ! » lance-t-il sous les applaudissements et les « amen ». La foule s’émeut aussi de la prière du pasteur Kevin Boucher, en réaction aux féminicides commis ces dernières années. « Je prie pour la colère et la violence qu’il y a au sein de nos hommes ici, au Québec. Que tu puisses créer en eux le miracle de la paix en leur cœur. Aujourd’hui, marchons dans ton attitude, Jésus. »

Pendant que décline de façon draconienne le nombre de fidèles des deux grandes familles chrétiennes de la province, soit les catholiques et les protestants libéraux (dont font partie les Églises anglicane et unie), c’est le contraire pour l’évangélisme, une branche du protestantisme qui a été formalisée au Royaume-Uni au XVIIIe siècle et dont les principes sont particulièrement stricts.

Le chercheur en sciences des religions Frédéric Dejean, aux côtés duquel j’assiste à cette exubérante démonstration de foi, prend des notes et des photos. Cela fait deux décennies que le professeur à l’UQAM s’intéresse aux évangéliques du Québec, qui composent la vaste majorité des chrétiens réunis aujourd’hui. Or, depuis quelques années, son terrain de jeu est très effervescent.

Il n’y a pas qu’aux États-Unis, où le vote des nombreux évangéliques pourrait déterminer l’issue des élections du 5 novembre prochain, que foisonne cette frange ultrachrétienne, aux idéaux en rupture avec le progressisme social dominant. Au Québec aussi.

Pendant que décline de façon draconienne le nombre de fidèles des deux grandes familles chrétiennes de la province, soit les catholiques et les protestants libéraux (dont font partie les Églises anglicane et unie), c’est le contraire pour l’évangélisme, une branche du protestantisme qui a été formalisée au Royaume-Uni au XVIIIe siècle et dont les principes sont particulièrement stricts. Par exemple, pour la plupart des évangéliques, l’avortement, le mariage gai, le sexe avant le mariage, y compris la masturbation, c’est non — quoiqu’il existe des nuances d’un groupe religieux à un autre. 

Répartis au sein d’une myriade d’Églises (baptistes, pentecôtistes et anabaptistes, entre autres), ces croyants sont au moins 130 000 au Québec, formant 1,5 % de la population, selon Statistique Canada. Dans le reste du pays, leur proportion se situe entre 6 % et 8 %. Mais ils sont probablement plus nombreux, estiment des experts, car beaucoup d’évangéliques n’adhèrent plus aux dénominations précises du recensement et s’identifient comme chrétiens — ce qui fait qu’ils se retrouvent vraisemblablement dans les cases fourre-tout « autres religions chrétiennes » et « chrétiens non spécifiés ». Or, cette dernière catégorie est passée de 1,6 % à 5,6 % de Québécois en 20 ans, soit près d’un demi-million de personnes.
Le taux de fidélité des nouvelles générations est aussi plus élevé chez les évangéliques que dans les autres religions chrétiennes. Selon une étude menée en 2019 par la sociologue Sarah Wilkins-Laflamme, de l’Université de Waterloo, en Ontario, seuls 14 % des évangéliques canadiens et américains de 18 à 35 ans avaient décroché de la religion de leurs parents, contre 33 % des enfants de catholiques et 45 % de la descendance des protestants libéraux.

« Ce dynamisme est en partie lié à l’immigration provenant de l’Amérique latine, de la Corée du Sud, d’Haïti et de l’Afrique, où l’évangélisme est très présent », explique Frédéric Dejean, qui participe à la Marche notamment pour observer la composition ethnique des Églises protestantes évangéliques sur place. Il y aurait au moins 700 de ces Églises au Québec.

S’ajoute aux nouvelles Églises issues de la diaspora la création récente de ce que le chercheur appelle les « Églises urbaines ». Fondées par de jeunes pasteurs blancs francophones, elles ont attiré en une dizaine d’années quelques milliers de membres. Axe21, qui organise des célébrations tous les dimanches à Sherbrooke et à Magog, en est un exemple, ainsi que La Chapelle, présente à Gatineau et dans les quartiers Mile End et Rosemont, à Montréal.

« Inspirées par leurs homologues de la côte est américaine et de la Californie, ces Églises, très actives en ligne et sur les réseaux sociaux, ont une facture ultramoderne, loin de la conception traditionnelle de l’institution religieuse », remarque Frédéric Dejean. 

Par exemple, les pasteurs, dont plusieurs portent jean et baskets sur scène, brillent pour la plupart par leurs talents d’orateur : leurs prêches parlent avec humour de préoccupations du quotidien qui touchent tout le monde. De plus, les services religieux, qui se tiennent régulièrement dans des salles de spectacle ou des cinémas, sont souvent le théâtre de prestations musicales enlevantes. Un ancien membre du groupe de musique associé à l’Église urbaine Axe21, Jean-Daniel Labrie, a même participé à la populaire émission La voix en 2020. 

« L’objectif est de rendre le message chrétien intéressant en l’incarnant dans la culture de l’époque, mais sans l’édulcorer : un couple ne peut être constitué que d’un homme et d’une femme, par exemple, puisque c’est ce qu’enseigne la Bible », remarque le professeur à l’UQAM.

Ce renouveau dans le paysage religieux a toutefois peu de résonance sur la scène politique au pays et ne risque pas de bousculer les acquis sociaux, comme les droits des femmes, estiment les experts. Rien à voir avec les États-Unis, où la droite chrétienne a été assez puissante pour contribuer à faire invalider par la Cour suprême le droit constitutionnel à l’avortement en 2022, et plus récemment à rendre l’enseignement de la Bible obligatoire dans les écoles publiques en Oklahoma. Depuis l’an dernier, il est aussi interdit d’évoquer les questions d’orientation sexuelle et d’identité de genre dans les classes du primaire et du secondaire en Floride. 


« Les gens ont tendance à faire des amalgames avec ce qui se passe chez nos voisins du Sud, où l’on trouve l’une des franges les plus conservatrices de ces croyants, celle de la “Bible Belt” [dans le Sud-Est] », affirme la chercheuse Sarah Wilkins-Laflamme. Avec pour résultat que 32 % des Québécois de 18 à 35 ans ont une perception négative de l’évangélisme, le pire score parmi les religions après l’islam, montre-t-elle dans un chapitre d’un livre collectif, Étudier les christianismes dans un contexte de postchrétienté, à paraître aux Presses de l’Université Laval.

« Le poids démographique du mouvement évangélique est moins important chez nous qu’aux États-Unis, où ses adeptes formaient 24 % de la population en 2021, poursuit la sociologue, et ce groupe est aussi historiquement plus à gauche. » Par exemple, c’est un pasteur baptiste des Prairies, Tommy Douglas, chef fondateur du Nouveau Parti démocratique,
qui est considéré comme le « père de l’assurance maladie » au Canada.  

Les évangéliques canadiens, et plus encore au Québec, se tiennent à l’écart du politique et évitent de promouvoir leurs valeurs de manière persuasive, note Benjamin Gagné, qui fait un doctorat en théologie à l’Université de Montréal sur le rapport du mouvement évangélique avec la société québécoise. Par exemple, à la Marche pour Jésus de Montréal, les participants ont pour mot d’ordre de s’abstenir de revendiquer quoi que ce soit, m’a confirmé la direction de l’événement (pas de pancartes pro-vie, notamment).

Même le recrutement de fidèles, qui fait partie des piliers de cette religion — avec l’importance de la conversion et le baptême à l’âge adulte, d’où l’expression « born-again » pour désigner les évangéliques —, se fait de façon plus modérée au Québec qu’aux États-Unis. 

« Dans des organismes communautaires fondés par certaines Églises, les bénévoles sont avertis : ils ne sont pas là pour faire du prosélytisme, mais pour aider leur prochain », souligne Benjamin Gagné. De toute façon, le terreau est peu fertile : au Québec, les deux tiers des gens sont mal à l’aise d’afficher leur foi en public et de voir celle des autres s’exprimer ― une proportion plus élevée que dans les autres provinces, selon une étude réalisée en 2022 par Cardus, un groupe de réflexion chrétien non partisan établi en Ontario.

Un lobbying politique s’exerce toutefois en faveur de la liberté de religion et contre l’aide médicale à mourir, notamment de la part de l’Alliance évangélique du Canada, qui compte deux millions de fidèles. Mais cette organisation interdit aux pasteurs de prendre position pour un candidat lors des élections.

« La pire chose qu’on pourrait faire à un parti serait de l’appuyer publiquement, tellement nous sommes impopulaires », lance avec humour Jean-Christophe Jasmin, pasteur baptiste

« La droite chrétienne a eu le bras un peu plus long de 2006 à 2015, lorsque Stephen Harper, qui est évangélique, était premier ministre du Canada, mais elle a perdu de l’influence », constate Frédéric Boily, spécialiste du conservatisme au Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. Les mœurs ont trop changé pour qu’on puisse marquer des points politiques en s’affichant
pro-vie ou contre le mariage gai, note le politologue.

L’actuel chef du Parti conservateur du Canada, Pierre Poilievre, n’a pas d’allégeance religieuse connue et ne courtise pas davantage les évangéliques que d’autres familles de croyants, selon le chercheur. Pour l’instant, un seul thème lié au conservatisme social est défendu, soit la primauté du droit parental face aux mineurs qui voudraient amorcer une transition de genre. Sans doute parce que sur cet enjeu, il peut obtenir l’appui de monsieur et madame Tout-le-Monde, juge Frédéric Boily.

« La pire chose qu’on pourrait faire à un parti serait de l’appuyer publiquement, tellement nous sommes impopulaires », lance avec humour Jean-Christophe Jasmin, pasteur baptiste et directeur des affaires extérieures du groupe d’intérêts Réseau évangélique du Québec, qui représente 12 confessions. Ce quarantenaire qui a étudié en sciences politiques et en théologie est l’un des seuls évangéliques à avoir accepté ma demande d’entrevue.

« Il y a de la méfiance à l’égard des médias, qui nous dépeignent souvent comme des héritiers de [l’ancien premier ministre] Duplessis, désireux de faire du Québec une théocratie. Dans les séries télé, c’est encore pire — on est des freaks ou des pères de famille violents », observe-t-il alors que nous déambulons dans le quartier montréalais Pointe-aux-Trembles, un bastion des protestants francophones au XIXe siècle, où il a été pasteur dans les années 2000. 

Ses parents sont d’ex-catholiques ayant fait partie de l’importante vague de conversion à l’évangélisme de 1970 à 1980 au Québec, appelée parfois le « Réveil » (le nombre d’Églises et de missions évangéliques est alors passé d’une quarantaine à près de 400 dans la province). À l’époque, délaisser le catholicisme était perçu comme de la « haute trahison », raconte Jean-Christophe Jasmin, et « ça a déchiré bien des familles », dont celle de sa mère, qui n’était plus la bienvenue parmi les siens. 

La méfiance persiste à l’égard des évangéliques, et le trumpisme n’aide pas leur cause, croit le pasteur. Pourtant, la grande majorité de ses « frères dans la foi » n’appuient pas Donald Trump, selon lui. « D’abord, sa personne est loin d’incarner nos valeurs chrétiennes, et puis on estime dangereuse la tentation du pouvoir par l’Église, qui finit par mener à des abus. C’est odieux de vouloir imposer ses croyances aux autres par des lois ou le système d’éducation. »
D’ailleurs, l’Alliance baptiste mondiale, présente dans 134 pays, a adopté une résolution en juillet dernier pour dénoncer le « nationalisme chrétien », soit l’usage de la religion à des fins politiques — une manière de condamner ce qui se passe aux États-Unis, sans toutefois le nommer explicitement, selon Jean-Christophe Jasmin. 

Certes, il existe au Québec des groupes d’évangéliques plus radicaux qui flirtent avec le politique, convient le pasteur. Par exemple, ThéoVox, qui est à la fois un ministère et un média en ligne, accueille parfois sur son plateau Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, Richard Décarie, candidat à la succession d’Andrew Scheer, ex-chef du Parti conservateur du Canada, ainsi que des théoriciens du complot. La fin du droit à l’avortement, les menaces de l’immigration pour la culture chrétienne de même que les discours en faveur des thérapies de conversion sont régulièrement au programme (le président de ThéoVox, Jean-François Denis, n’a pas souhaité participer à cet article).

Ces organismes sont l’exception, assure Jean-Christophe Jasmin. Le Réseau évangélique du Québec, principal organe de représentation politique des diverses confessions, « n’a absolument pas envie de militer contre l’aide médicale à mourir ou l’avortement », dit-il. Il vise surtout à préserver la liberté de religion et de rassemblement, que ses membres estiment mise à mal depuis l’adoption, en 2019, de la Loi sur la laïcité de l’État. « Comme croyants, on se sent de plus en plus marginalisés. »
Par exemple, quand le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, a interdit, en 2023, que les salles de classe soient transformées en lieux de prière, au nom de la neutralité religieuse, « ça a beaucoup affecté » les Églises évangéliques, souligne Jean-Christophe Jasmin : plusieurs louaient des gymnases d’école le dimanche pour tenir leurs célébrations. « On n’a pas accès au patrimoine immobilier des catholiques. La fin de semaine, les écoliers sont absents ; comment ça peut causer préjudice à la communauté ? » 

Louer des lieux publics pour y organiser des cultes, telles une salle communautaire ou une salle de spectacle, est aussi de plus en plus ardu, soutient-il. « Comme politologue, je la connais par cœur, la loi sur la laïcité. Et il n’y a rien qui y dit qu’une municipalité ou une entreprise n’a pas le droit de me louer ses locaux. »

L’an dernier, l’organisme évangélique Harvest Ministries International, de la Colombie-Britannique, a vu son contrat de location être résilié à la dernière minute au Centre des congrès de Québec, où devait se tenir une rencontre de prière. La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, est intervenue pour faire annuler l’événement en raison des positions pro-vie du groupe. « Pourtant, les Chevaliers de Colomb et le diocèse de Québec, deux groupes catholiques opposés à l’avortement, s’y réunissent sans être inquiétés », dénonce Jean-Christophe Jasmin, qui déplore que la laïcité soit à géométrie variable. Au moment d’écrire ces lignes, le Réseau évangélique du Québec espérait être entendu par le juge en septembre, la cause étant déjà devant les tribunaux.

« Les protestants évangéliques sont pour la laïcité depuis longtemps, mais on souhaite que l’État soit vraiment neutre, sans céder au sentiment antireligieux au Québec, dit Jean-Christophe Jasmin. La liberté d’expression ne doit pas être réservée à des idées qui font consensus, avec lesquelles le gouvernement est d’accord. Il n’est pas question de porter atteinte aux droits des autres, mais de pouvoir continuer d’exister. » 


L’influence grandissante des évangéliques | L’actualité (lactualite.com)

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