Le ministre du Travail de Justin Trudeau préconise un mandat d'« équité » pour favoriser les candidats LGBT
Le rapport présenté par le ministre libéral du Travail, Seamus O’Regan, suggère d’accorder des privilèges spéciaux aux « Canadiens noirs et s’identifiant à la communauté LGBT » dans le processus d’embauche au nom de « l’équité », et rejette les inquiétudes selon lesquelles une telle mesure équivaut à de la discrimination.
OTTAWA, Ontario (LifeSiteNews) — Le gouvernement Trudeau se réjouit d’une nouvelle proposition de mandat en matière d’équité qui récompenserait les candidats à un emploi qui s’identifient comme LGBT plutôt que ceux qui ont des penchants sexuels naturels.
Le 11 décembre, le ministre libéral du Travail, Seamus O’Regan, a annoncé le rapport du Groupe de travail sur l’examen de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, qui vise à ajouter les « Canadiens noirs et s’identifiant comme LGBT » à la liste des personnes bénéficiant de privilèges d’embauche spéciaux.
« C’est assez historique », a déclaré M. O’Regan à l’extérieur du foyer de la Chambre des communes, lundi. « Nous nommons les personnes noires et les personnes 2ELGBTQI+ comme des groupes désignés en vertu de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. »
Selon les informations obtenues par la Société Radio-Canada (SRC), le gouvernement libéral, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau, « appuie largement » la recommandation.
Le rapport, dirigé par Adelle Blackett, professeure de droit à l’Université McGill, assure aux Canadiens qu’il ne mènera pas à une « discrimination inversée » ou à l’abolition d’un système d’embauche fondé sur le mérite,
bien qu’il semble avoir été formulé pour faire exactement cela.
« Soyons clairs : le cadre de la Loi sur l’équité en matière d’emploi n’impose pas de quotas, et la notion de « discrimination à rebours » ne fait pas partie de la loi canadienne sur l’égalité et ne fait pas non plus partie du cadre de la Loi canadienne sur l’équité en matière d’emploi », peut-on lire dans l’introduction.
Bien que les candidats à l’emploi devraient toujours satisfaire à certaines exigences pour être pris en considération pour le poste, ils ne seraient pas en concurrence avec tous les candidats pour le poste, mais seulement avec ceux de leur groupe dit minoritaire. Par conséquent, ils auraient plus de chances d’être embauchés pour le poste par rapport à quelqu’un qui ne s’intègre pas dans le groupe.
Le rapport a toutefois rejeté cette préoccupation, la qualifiant d’argument américain et non canadien. « L’idée américaine de « discrimination à rebours » a particulièrement attiré l’attention. Il est utilisé si souvent dans le langage courant que beaucoup de gens ne reconnaissent pas qu’il ne fait pas partie du droit canadien en matière d’égalité réelle », peut-on lire dans le rapport.
Le rapport a également tenté d’aborder le problème selon lequel, étant donné que le fait d’être une personne s’identifiant comme LGBT n’est pas une catégorie objective, il est concevable que les gens puissent simplement dire qu’ils sont membres de la soi-disant communauté LGBT afin d’obtenir un avantage dans le processus d’embauche.
« Des déclarations de cette nature [...] constituerait de la malhonnêteté dans la relation d’emploi et bien que le seuil de licenciement sur cette base soit élevé, les facteurs contextuels pour évaluer la sanction appropriée incluraient rationnellement tout traitement préférentiel reçu sur la base de la fausse déclaration », indique le rapport.
Au cours des dernières années, il y a eu des pressions au Canada, aux États-Unis et dans une grande partie de l’Occident pour qu’ils adoptent des pratiques d’embauche et de promotion dites « de diversité, d’équité et d’inclusion » (DEI).
La controverse entourant la DEI est qu’elle va généralement de pair avec une multitude de causes et de griefs sociaux basés sur l’identité qui sapent l’embauche basée sur le mérite, ce qui signifie que la personne la plus qualifiée pour un emploi peut être négligée en faveur d’une personne d’une couleur de peau, d’une origine ethnique ou d’une propension sexuelle particulière.
En 2019, l’armée canadienne a été accusée de fermer périodiquement toutes les demandes d’admission aux forces armées, à l’exception des femmes, si leurs soi-disant objectifs d’équité en matière d’emploi n’avaient pas été atteints.
De même, en juin 2023, l’Ontario a annoncé la gratuité de la formation pour les camionneurs ; cependant, l’offre n’a été étendue qu’aux « femmes, aux nouveaux arrivants et à d’autres personnes issues de groupes sous-représentés », interdisant ainsi à quiconque d’autres personnes que les hommes blancs et hétérosexuels.
De plus, en octobre, les entreprises de construction de la Colombie-Britannique se sont vu offrir un incitatif financier supplémentaire si elles embauchaient des apprentis de première année qui « s’identifient » comme LGBT, handicapés
ou autre chose qu’un homme hétérosexuel blanc.
Le 11 décembre, le ministre libéral du Travail, Seamus O’Regan, a annoncé le rapport du Groupe de travail sur l’examen de la Loi sur l’équité en matière d’emploi, qui vise à ajouter les « Canadiens noirs et s’identifiant comme LGBT » à la liste des personnes bénéficiant de privilèges d’embauche spéciaux.
« C’est assez historique », a déclaré M. O’Regan à l’extérieur du foyer de la Chambre des communes, lundi. « Nous nommons les personnes noires et les personnes 2ELGBTQI+ comme des groupes désignés en vertu de la Loi sur l’équité en matière d’emploi. »
Selon les informations obtenues par la Société Radio-Canada (SRC), le gouvernement libéral, sous la direction du premier ministre Justin Trudeau, « appuie largement » la recommandation.
Le rapport, dirigé par Adelle Blackett, professeure de droit à l’Université McGill, assure aux Canadiens qu’il ne mènera pas à une « discrimination inversée » ou à l’abolition d’un système d’embauche fondé sur le mérite,
bien qu’il semble avoir été formulé pour faire exactement cela.
« Soyons clairs : le cadre de la Loi sur l’équité en matière d’emploi n’impose pas de quotas, et la notion de « discrimination à rebours » ne fait pas partie de la loi canadienne sur l’égalité et ne fait pas non plus partie du cadre de la Loi canadienne sur l’équité en matière d’emploi », peut-on lire dans l’introduction.
Bien que les candidats à l’emploi devraient toujours satisfaire à certaines exigences pour être pris en considération pour le poste, ils ne seraient pas en concurrence avec tous les candidats pour le poste, mais seulement avec ceux de leur groupe dit minoritaire. Par conséquent, ils auraient plus de chances d’être embauchés pour le poste par rapport à quelqu’un qui ne s’intègre pas dans le groupe.
Le rapport a toutefois rejeté cette préoccupation, la qualifiant d’argument américain et non canadien. « L’idée américaine de « discrimination à rebours » a particulièrement attiré l’attention. Il est utilisé si souvent dans le langage courant que beaucoup de gens ne reconnaissent pas qu’il ne fait pas partie du droit canadien en matière d’égalité réelle », peut-on lire dans le rapport.
Le rapport a également tenté d’aborder le problème selon lequel, étant donné que le fait d’être une personne s’identifiant comme LGBT n’est pas une catégorie objective, il est concevable que les gens puissent simplement dire qu’ils sont membres de la soi-disant communauté LGBT afin d’obtenir un avantage dans le processus d’embauche.
« Des déclarations de cette nature [...] constituerait de la malhonnêteté dans la relation d’emploi et bien que le seuil de licenciement sur cette base soit élevé, les facteurs contextuels pour évaluer la sanction appropriée incluraient rationnellement tout traitement préférentiel reçu sur la base de la fausse déclaration », indique le rapport.
Au cours des dernières années, il y a eu des pressions au Canada, aux États-Unis et dans une grande partie de l’Occident pour qu’ils adoptent des pratiques d’embauche et de promotion dites « de diversité, d’équité et d’inclusion » (DEI).
La controverse entourant la DEI est qu’elle va généralement de pair avec une multitude de causes et de griefs sociaux basés sur l’identité qui sapent l’embauche basée sur le mérite, ce qui signifie que la personne la plus qualifiée pour un emploi peut être négligée en faveur d’une personne d’une couleur de peau, d’une origine ethnique ou d’une propension sexuelle particulière.
En 2019, l’armée canadienne a été accusée de fermer périodiquement toutes les demandes d’admission aux forces armées, à l’exception des femmes, si leurs soi-disant objectifs d’équité en matière d’emploi n’avaient pas été atteints.
De même, en juin 2023, l’Ontario a annoncé la gratuité de la formation pour les camionneurs ; cependant, l’offre n’a été étendue qu’aux « femmes, aux nouveaux arrivants et à d’autres personnes issues de groupes sous-représentés », interdisant ainsi à quiconque d’autres personnes que les hommes blancs et hétérosexuels.
De plus, en octobre, les entreprises de construction de la Colombie-Britannique se sont vu offrir un incitatif financier supplémentaire si elles embauchaient des apprentis de première année qui « s’identifient » comme LGBT, handicapés
ou autre chose qu’un homme hétérosexuel blanc.