« Notre gouvernement est fièrement pro-choix », répète Trudeau
Le premier ministre Justin Trudeau tient à rappeler que son gouvernement est « fièrement pro-choix », dans la foulée d’une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux où l’on peut le voir défendre l’avortement devant un jeune homme qui ne partage pas son avis.
« Avec les menaces aux droits reproductifs à travers le monde, et même ici au Canada, je veux mettre une chose au clair : nous n’allons jamais dire à une femme ce qu’elle peut faire ou ne peut pas faire avec son corps, parce que nous sommes fièrement pro-choix, et nous allons toujours l’être », a-t-il affirmé dans une vidéo publiée sur ses différents comptes de réseaux sociaux samedi.
M. Trudeau a choisi de faire cette mise au point à la suite d’un échange qui est devenu viral lors de son passage à Winnipeg, le 12 avril, pour une assemblée publique à l’Université du Manitoba.
En marge de cet évènement, M. Trudeau a été confronté à un partisan autoproclamé du Parti populaire du Canada, qui s’est mis à le défier sur sa position concernant l’avortement. La conversation a été filmée et s’est rapidement retrouvée sur Reddit et ailleurs sur l’internet.
Le jeune homme a notamment déclaré que le soutien du Parti libéral au droit à l’avortement le rendait « contraire à la chrétienté ».
Lorsque le premier ministre a demandé à son interlocuteur s’il croyait que les femmes devraient avoir le droit de « choisir ce qui arrive à leur propre corps », ce dernier lui a simplement répondu : « Personnellement, non. »
Le va-et-vient s’est poursuivi. M. Trudeau a ensuite demandé au jeune homme s’il croyait que les femmes qui se font violer peuvent être justifiées, à son avis, d’avoir recours à l’avortement, ce qui l’a fait hésiter.
Le premier ministre a fini par donner une tape sur l’épaule du jeune homme en lui disant : « On dirait que vous avez besoin de réfléchir et de prier un peu plus sur ce sujet. »
M. Trudeau a reçu des éloges sur les réseaux sociaux pour la manière dont il a géré la situation, mais de son propre aveu, il a reçu plusieurs réactions depuis que la vidéo circule sur le web.
« J’ai eu énormément de commentaires et de suggestions d’amis, de collègues et de sympathisants qui me disaient : “ Tu aurais pu dire ceci, tu aurais dû dire cela en plus. ” Alors je voulais prendre un moment pour vraiment mettre au clair notre position »,
a-t-il dit dans sa vidéo de samedi.
Le chef libéral a ensuite énuméré quelques mesures prises par son gouvernement pour défendre l’avortement, notamment en ce qui a trait à l’accès à la pilule abortive et aux soins de santé sexuelle et reproductive.
« À la Chambre des communes, quand un député conservateur, en 2021, a présenté un projet de loi pour restreindre l’accès à l’avortement, les libéraux ont voté contre », a-t-il rappelé, faisant référence au projet de loi sur les « avortements sélectifs selon le sexe » de la députée saskatchewanaise Cathay Wagantall.
Le droit à l’avortement est un sujet qui est revenu en force dans l’actualité lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé les garanties du droit à l’avortement contenues dans le jugement historique « Roe c. Wade », en juin 2022.
Plus récemment, certaines juridictions américaines ont tenté de restreindre l’accès à la pilule abortive, mais le plus haut tribunal du pays a décidé de suspendre ces jugements le temps que la question fasse son chemin dans le système judiciaire.
Avec des informations de Mickey Djuric
« Avec les menaces aux droits reproductifs à travers le monde, et même ici au Canada, je veux mettre une chose au clair : nous n’allons jamais dire à une femme ce qu’elle peut faire ou ne peut pas faire avec son corps, parce que nous sommes fièrement pro-choix, et nous allons toujours l’être », a-t-il affirmé dans une vidéo publiée sur ses différents comptes de réseaux sociaux samedi.
M. Trudeau a choisi de faire cette mise au point à la suite d’un échange qui est devenu viral lors de son passage à Winnipeg, le 12 avril, pour une assemblée publique à l’Université du Manitoba.
En marge de cet évènement, M. Trudeau a été confronté à un partisan autoproclamé du Parti populaire du Canada, qui s’est mis à le défier sur sa position concernant l’avortement. La conversation a été filmée et s’est rapidement retrouvée sur Reddit et ailleurs sur l’internet.
Le jeune homme a notamment déclaré que le soutien du Parti libéral au droit à l’avortement le rendait « contraire à la chrétienté ».
Lorsque le premier ministre a demandé à son interlocuteur s’il croyait que les femmes devraient avoir le droit de « choisir ce qui arrive à leur propre corps », ce dernier lui a simplement répondu : « Personnellement, non. »
Le va-et-vient s’est poursuivi. M. Trudeau a ensuite demandé au jeune homme s’il croyait que les femmes qui se font violer peuvent être justifiées, à son avis, d’avoir recours à l’avortement, ce qui l’a fait hésiter.
Le premier ministre a fini par donner une tape sur l’épaule du jeune homme en lui disant : « On dirait que vous avez besoin de réfléchir et de prier un peu plus sur ce sujet. »
M. Trudeau a reçu des éloges sur les réseaux sociaux pour la manière dont il a géré la situation, mais de son propre aveu, il a reçu plusieurs réactions depuis que la vidéo circule sur le web.
« J’ai eu énormément de commentaires et de suggestions d’amis, de collègues et de sympathisants qui me disaient : “ Tu aurais pu dire ceci, tu aurais dû dire cela en plus. ” Alors je voulais prendre un moment pour vraiment mettre au clair notre position »,
a-t-il dit dans sa vidéo de samedi.
Le chef libéral a ensuite énuméré quelques mesures prises par son gouvernement pour défendre l’avortement, notamment en ce qui a trait à l’accès à la pilule abortive et aux soins de santé sexuelle et reproductive.
« À la Chambre des communes, quand un député conservateur, en 2021, a présenté un projet de loi pour restreindre l’accès à l’avortement, les libéraux ont voté contre », a-t-il rappelé, faisant référence au projet de loi sur les « avortements sélectifs selon le sexe » de la députée saskatchewanaise Cathay Wagantall.
Le droit à l’avortement est un sujet qui est revenu en force dans l’actualité lorsque la Cour suprême des États-Unis a annulé les garanties du droit à l’avortement contenues dans le jugement historique « Roe c. Wade », en juin 2022.
Plus récemment, certaines juridictions américaines ont tenté de restreindre l’accès à la pilule abortive, mais le plus haut tribunal du pays a décidé de suspendre ces jugements le temps que la question fasse son chemin dans le système judiciaire.
Avec des informations de Mickey Djuric