Le Parti vert veut décriminaliser
la possession de toutes les drogues
La chef Elizabeth May, estime qu'il faut déclarer l'urgence nationale pour freiner la crise des opioïdes.
Cette mesure est nécessaire afin de permettre à ceux qui souffrent de dépendances d’obtenir l’aide dont ils ont besoin et de protéger les Canadiens,
a expliqué Mme May, qui était de passage à Winnipeg, samedi.
Nous devons cesser de traiter la toxicomanie comme un problème criminel et commencer
à la traiter comme un problème de santé publique, a-t-elle déclaré.
Si la possession de drogues est décriminalisée, les personnes n’auront pas peur d’aller chercher de l’aide.
Elizabeth May, chef du Parti vert du CanadaLe Parti vert tient ainsi à faire reconnaître le fait que ces morts sont liées à une « contamination »
au fentanyl, plutôt que d'avoir recours au terme « surdose ».
Dans les médias et en général, on en parle comme de surdoses liées aux opioïdes.
Je vois les choses différemment. Nombre de ces décès, si ce n’est pas tous ces décès,
étaient des empoisonnements, a souligné Mme May.
La chef du Parti vert n’exclut pas que cette décriminalisation soit temporaire, le temps d'endiguer le flux de drogues contaminées par le fentanyl au pays. « Le statu quo ne marche pas », a-t-elle martelé.
Selon la chef du Parti vert, il revient au gouvernement d’assurer un « approvisionnement sécuritaire » pour les Canadiens.
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la crise des opioïdes ne frappe pas uniquement les communautés autochtones, marginalisées ou racisées », a déclaré Mme May, qui n’a pas hésité à montrer du doigt les problèmes de dépendance engendrés par les médicaments sur ordonnance.
« La sœur de mon mari pourrait encore [être parmi nous], n’eut été de sa dépendance aux médicaments qu’on lui avait prescrits »,
a-t-elle confié, visiblement émue.
Le plan des verts pour remédier à la crise des opioïdes comprend aussi un financement accordé aux organismes communautaires afin qu'ils puissent tester les drogues et distribuer plus de trousses de naloxone, qui permet de traiter rapidement les surdoses.
Si les verts s’entendent avec les néo-démocrates sur l’importance de décriminaliser les drogues, les libéraux, eux, rejettent cette option.
Malgré les recommandations formulées en ce sens par un comité des Communes et nombre d’acteurs de la santé publique,
Justin Trudeau a déjà déclaré que cette option « ne faisait pas partie de [ses] plans ».
Cette mesure est nécessaire afin de permettre à ceux qui souffrent de dépendances d’obtenir l’aide dont ils ont besoin et de protéger les Canadiens,
a expliqué Mme May, qui était de passage à Winnipeg, samedi.
Nous devons cesser de traiter la toxicomanie comme un problème criminel et commencer
à la traiter comme un problème de santé publique, a-t-elle déclaré.
Si la possession de drogues est décriminalisée, les personnes n’auront pas peur d’aller chercher de l’aide.
Elizabeth May, chef du Parti vert du CanadaLe Parti vert tient ainsi à faire reconnaître le fait que ces morts sont liées à une « contamination »
au fentanyl, plutôt que d'avoir recours au terme « surdose ».
Dans les médias et en général, on en parle comme de surdoses liées aux opioïdes.
Je vois les choses différemment. Nombre de ces décès, si ce n’est pas tous ces décès,
étaient des empoisonnements, a souligné Mme May.
La chef du Parti vert n’exclut pas que cette décriminalisation soit temporaire, le temps d'endiguer le flux de drogues contaminées par le fentanyl au pays. « Le statu quo ne marche pas », a-t-elle martelé.
Selon la chef du Parti vert, il revient au gouvernement d’assurer un « approvisionnement sécuritaire » pour les Canadiens.
« Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la crise des opioïdes ne frappe pas uniquement les communautés autochtones, marginalisées ou racisées », a déclaré Mme May, qui n’a pas hésité à montrer du doigt les problèmes de dépendance engendrés par les médicaments sur ordonnance.
« La sœur de mon mari pourrait encore [être parmi nous], n’eut été de sa dépendance aux médicaments qu’on lui avait prescrits »,
a-t-elle confié, visiblement émue.
Le plan des verts pour remédier à la crise des opioïdes comprend aussi un financement accordé aux organismes communautaires afin qu'ils puissent tester les drogues et distribuer plus de trousses de naloxone, qui permet de traiter rapidement les surdoses.
Si les verts s’entendent avec les néo-démocrates sur l’importance de décriminaliser les drogues, les libéraux, eux, rejettent cette option.
Malgré les recommandations formulées en ce sens par un comité des Communes et nombre d’acteurs de la santé publique,
Justin Trudeau a déjà déclaré que cette option « ne faisait pas partie de [ses] plans ».