Un peu plus d'argent aux aînés dès le 1er juillet,
mais pas assez dit la FADOQ
MONTRÉAL — Les prestations de la Sécurité de la vieillesse (SV) augmenteront à compter du 1er juillet,
tout comme le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les retraités à plus faible revenu.
Après l'indexation trimestrielle le 1er juillet 2019, le montant maximal de la pension de la Sécurité de la vieillesse
augmentera pour s'établir à 607,46 $, peu importe l'état matrimonial.
Le montant maximal du Supplément de revenu garanti passera à 907,30 $ pour les aînés vivant seuls et à 546,17 $ pour chaque membre d'un couple.
Ces augmentations combinées représentent environ de 12 à 16 $ de plus par mois, dépendamment de son état civil et de sa situation financière si l'on se fie aux données publiées à l'automne 2018 par Service Canada. On est donc loin de l'augmentation mensuelle du SRG de 50 $ par aîné réclamée par le Réseau de la FADOQ, auparavant connu sous le nom de la Fédération de l’âge d’or du Québec, pour sortir les retraités de la précarité financière.
Soulignons que le montant des prestations de la Sécurité de la vieillesse (Supplément de revenu garanti,
Allocation et Allocation au survivant) est calculé en fonction de l'état matrimonial et du revenu.
Selon le Réseau FADOQ, un bénéficiaire de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti empoche un revenu annuel de près
de 18 000 $, ce qui est à peine suffisant pour couvrir ses besoins fondamentaux.
«Aujourd'hui au Québec, en moyenne, une personne de 65 ans et plus sur deux a un revenu annuel de moins de 20 000 $», raconte Danis Prud'homme, le directeur général de l'organisme qui défend et fait la promotion des droits collectifs des 50 ans et plus.
«Ça veut dire que dès qu'ils ont un pépin, par exemple devoir changer de lunettes, d'appareils auditifs ou faire réparer ses dents, ils en sont incapables.»
C'est pourquoi l'organisation qu'il représente réclame une augmentation du SRG qui reflète au moins le coût de la vie afin que les gens puissent subvenir à l'essentiel de leurs besoins, ce qui comprend la nourriture et les vêtements, explique M. Prud'homme.
«On a pris en considération les hausses prévues, mais on croit que ça prend 600 $ de plus par année», affirme Danis Prud'homme, ce qui explique leur revendication de 50 $ de plus par mois. Des montants qui ne tiennent pas compte toutefois des loisirs pour ce groupe de retraités,
se désole le directeur général du Réseau FADOQ.
«Environ 38 pour cent des Québécois de 65 ans et plus ont besoin du Supplément de revenu garanti», dit M. Prud'homme,
qui souligne que la FADOQ puise toujours ses chiffres de sources gouvernementales.
Le Réseau FADOQ s'invite donc dans la campagne électorale fédérale, qui se mettra en branle dans les prochaines semaines,
afin de s'assurer que les aînés sont placés au cœur des priorités gouvernementales.
L'organisme vient d'ailleurs de lancer un appel à la ministre fédérale des Aînés, Filomena Tassi, ainsi qu'auprès des porte-parole des aînés des différents partis fédéraux dans l'espoir de les rencontrer et de les sensibiliser à ses revendications.
Avec sa plateforme électorale, le Réseau FADOQ espère que cela permettra éventuellement de faire avancer les dossiers impliquant les aînés par des gestes concrets qui touchent notamment la retraite, le soutien aux plus démunis, la santé et les proches aidants.
Le Réseau FADOQ compte environ 520 000 membres au Québec.
tout comme le Supplément de revenu garanti (SRG) pour les retraités à plus faible revenu.
Après l'indexation trimestrielle le 1er juillet 2019, le montant maximal de la pension de la Sécurité de la vieillesse
augmentera pour s'établir à 607,46 $, peu importe l'état matrimonial.
Le montant maximal du Supplément de revenu garanti passera à 907,30 $ pour les aînés vivant seuls et à 546,17 $ pour chaque membre d'un couple.
Ces augmentations combinées représentent environ de 12 à 16 $ de plus par mois, dépendamment de son état civil et de sa situation financière si l'on se fie aux données publiées à l'automne 2018 par Service Canada. On est donc loin de l'augmentation mensuelle du SRG de 50 $ par aîné réclamée par le Réseau de la FADOQ, auparavant connu sous le nom de la Fédération de l’âge d’or du Québec, pour sortir les retraités de la précarité financière.
Soulignons que le montant des prestations de la Sécurité de la vieillesse (Supplément de revenu garanti,
Allocation et Allocation au survivant) est calculé en fonction de l'état matrimonial et du revenu.
Selon le Réseau FADOQ, un bénéficiaire de la Sécurité de la vieillesse et du Supplément de revenu garanti empoche un revenu annuel de près
de 18 000 $, ce qui est à peine suffisant pour couvrir ses besoins fondamentaux.
«Aujourd'hui au Québec, en moyenne, une personne de 65 ans et plus sur deux a un revenu annuel de moins de 20 000 $», raconte Danis Prud'homme, le directeur général de l'organisme qui défend et fait la promotion des droits collectifs des 50 ans et plus.
«Ça veut dire que dès qu'ils ont un pépin, par exemple devoir changer de lunettes, d'appareils auditifs ou faire réparer ses dents, ils en sont incapables.»
C'est pourquoi l'organisation qu'il représente réclame une augmentation du SRG qui reflète au moins le coût de la vie afin que les gens puissent subvenir à l'essentiel de leurs besoins, ce qui comprend la nourriture et les vêtements, explique M. Prud'homme.
«On a pris en considération les hausses prévues, mais on croit que ça prend 600 $ de plus par année», affirme Danis Prud'homme, ce qui explique leur revendication de 50 $ de plus par mois. Des montants qui ne tiennent pas compte toutefois des loisirs pour ce groupe de retraités,
se désole le directeur général du Réseau FADOQ.
«Environ 38 pour cent des Québécois de 65 ans et plus ont besoin du Supplément de revenu garanti», dit M. Prud'homme,
qui souligne que la FADOQ puise toujours ses chiffres de sources gouvernementales.
Le Réseau FADOQ s'invite donc dans la campagne électorale fédérale, qui se mettra en branle dans les prochaines semaines,
afin de s'assurer que les aînés sont placés au cœur des priorités gouvernementales.
L'organisme vient d'ailleurs de lancer un appel à la ministre fédérale des Aînés, Filomena Tassi, ainsi qu'auprès des porte-parole des aînés des différents partis fédéraux dans l'espoir de les rencontrer et de les sensibiliser à ses revendications.
Avec sa plateforme électorale, le Réseau FADOQ espère que cela permettra éventuellement de faire avancer les dossiers impliquant les aînés par des gestes concrets qui touchent notamment la retraite, le soutien aux plus démunis, la santé et les proches aidants.
Le Réseau FADOQ compte environ 520 000 membres au Québec.