Québec rappelle les écoles à l’ordre: pas de religion dans les locaux des écoles publiques
Le gouvernement Legault rappelle les écoles à l’ordre: les cours de religion ne sont pas permis dans les locaux des établissements scolaires publics, même le soir et la fin de semaine.
«Ça ne devrait pas être permis, donc on va s’assurer que ça ne se produise plus», a déclaré jeudi le premier ministre.
Le Journal a révélé que les valeurs de l’islam sont enseignées le week-end depuis des années dans une école publique de Montréal. Tous les samedis, des dizaines d’enfants reçoivent une éducation islamique offerte par Les écoles arabes de Montréal dans les locaux de l’école secondaire La Voie, située dans le quartier Côte-des-Neiges.
Une pratique qui contrevient à la directive de Bernard Drainville interdisant les prières et les pratiques religieuses dans les établissements scolaires.
Le ministre de l’Éducation a lancé un avertissement au réseau: «Dans les écoles publiques, il ne doit pas y avoir de prières ou d’activités à caractère religieux», a-t-il prévenu.
Bernard Drainville a d’ailleurs précisé que le Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) allait mettre fin au contrat de location de salles avec Les écoles arabes de Montréal, qui relèvent de l’Association canadienne musulmane du Canada.
«Il y a des vérifications en cours parce que c’est possible effectivement qu’il y ait d’autres écoles qui soient concernées. Les écoles du CSSDM vont faire l’objet d’une vérification», a-t-il insisté.
Selon le ministre, certaines pratiques ont été tolérées pendant trop longtemps.
«Les écoles publiques ne sont pas des lieux de prières, tout le temps, le jour, le soir, la fin de semaine, a-t-il renchéri. Je m’attends à ce que la directive soit respectée dans toutes les écoles publiques du Québec».
Les écoles privées religieuses plus tardBernard Drainville et son collègue le ministre Jean-François Roberge ont été mandatés par leur chef pour renforcer la laïcité dans le réseau scolaire. Pas moins de 17 établissements font l’objet de vérifications pour des manquements à la Loi sur la laïcité de l’État signalés depuis les révélations concernant l’école primaire Bedford.
Déjà, le ministre de l’Éducation se dit prêt, s’il le faut, à renforcer sa directive bannissant la prière et les activités religieuses dans les locaux des institutions publiques.
Bernard Drainville et Jean-François Roberge s’attaqueront à la place de la religion dans les établissements privés plus tard.
Pour le moment, leur gouvernement n’a pas l’intention de couper les subventions de l’État aux écoles privées religieuses. François Legault s’est récemment porté à la défense de ces établissements, dont plusieurs sont d’héritage catholique, et qui sont financés à hauteur de 60% par le trésor public.
En toutes circonstancesLe député péquiste Pascal Bérubé estime que la religion n’a pas sa place dans les écoles.
«Il y a des centres communautaires, il y a des salles qui peuvent être louées, il y a des lieux de culte de toutes les confessions. Pas de religion dans les écoles. C’est un concept clair, c’est une vertu cardinale. Nous, c’est en toutes circonstances.
Ce n’est pas à géométrie variable», a-t-il dit.
«Ça ne devrait pas être permis, donc on va s’assurer que ça ne se produise plus», a déclaré jeudi le premier ministre.
Le Journal a révélé que les valeurs de l’islam sont enseignées le week-end depuis des années dans une école publique de Montréal. Tous les samedis, des dizaines d’enfants reçoivent une éducation islamique offerte par Les écoles arabes de Montréal dans les locaux de l’école secondaire La Voie, située dans le quartier Côte-des-Neiges.
Une pratique qui contrevient à la directive de Bernard Drainville interdisant les prières et les pratiques religieuses dans les établissements scolaires.
Le ministre de l’Éducation a lancé un avertissement au réseau: «Dans les écoles publiques, il ne doit pas y avoir de prières ou d’activités à caractère religieux», a-t-il prévenu.
Bernard Drainville a d’ailleurs précisé que le Centre de services scolaires de Montréal (CSSDM) allait mettre fin au contrat de location de salles avec Les écoles arabes de Montréal, qui relèvent de l’Association canadienne musulmane du Canada.
«Il y a des vérifications en cours parce que c’est possible effectivement qu’il y ait d’autres écoles qui soient concernées. Les écoles du CSSDM vont faire l’objet d’une vérification», a-t-il insisté.
Selon le ministre, certaines pratiques ont été tolérées pendant trop longtemps.
«Les écoles publiques ne sont pas des lieux de prières, tout le temps, le jour, le soir, la fin de semaine, a-t-il renchéri. Je m’attends à ce que la directive soit respectée dans toutes les écoles publiques du Québec».
Les écoles privées religieuses plus tardBernard Drainville et son collègue le ministre Jean-François Roberge ont été mandatés par leur chef pour renforcer la laïcité dans le réseau scolaire. Pas moins de 17 établissements font l’objet de vérifications pour des manquements à la Loi sur la laïcité de l’État signalés depuis les révélations concernant l’école primaire Bedford.
Déjà, le ministre de l’Éducation se dit prêt, s’il le faut, à renforcer sa directive bannissant la prière et les activités religieuses dans les locaux des institutions publiques.
Bernard Drainville et Jean-François Roberge s’attaqueront à la place de la religion dans les établissements privés plus tard.
Pour le moment, leur gouvernement n’a pas l’intention de couper les subventions de l’État aux écoles privées religieuses. François Legault s’est récemment porté à la défense de ces établissements, dont plusieurs sont d’héritage catholique, et qui sont financés à hauteur de 60% par le trésor public.
En toutes circonstancesLe député péquiste Pascal Bérubé estime que la religion n’a pas sa place dans les écoles.
«Il y a des centres communautaires, il y a des salles qui peuvent être louées, il y a des lieux de culte de toutes les confessions. Pas de religion dans les écoles. C’est un concept clair, c’est une vertu cardinale. Nous, c’est en toutes circonstances.
Ce n’est pas à géométrie variable», a-t-il dit.