La ministre Proulx force l’annulation d’un événement anti-avortement à Québec
La ministre du Tourisme, Caroline Proulx, a exigé l'annulation d'un événement intitulé « Rallye foi, feu, liberté », qui devait se tenir à la fin du mois au Centre des congrès de Québec. Selon son cabinet, la tenue de l'activité créait un « grand malaise ».
L'événement était prévu du 23 juin au 2 juillet. Le promoteur, Harvest Ministries International, basé à Kelowna, en Colombie-Britannique, prévoyait accueillir 1000 personnes par jour.
Le site Internet du groupe fait la promotion de l'événement sous le vocable Battle for Canada - Préparons la voie et permet d'acheter des billets au coût de 22 $. Un onglet renvoie à un autre site intitulé Muraille de feu, où l’on énumère les valeurs défendues.
Parmi celles-ci, une mobilisation pour mettre fin à l'accès à l'avortement. Cette mesure a fait de l'utérus l'endroit le plus dangereux pour un enfant au Canada, est-il écrit. On dénonce les dirigeants politiques passés sous la direction d'influences démoniaques ainsi que le déclin moral radical du Canada.
Informée de la tenue de l'événement, la ministre Proulx a conclu qu'il n'était pas le bienvenu dans une institution gouvernementale. Notre gouvernement est résolument pro-choix. Et c'est un sujet qui fait largement consensus au Québec,
nous a écrit son cabinet dans un échange de courriels.
Le Centre des congrès se pliera à la demandeLe Centre des congrès, une société d'État, annulera l'activité, dont le contrat avait été signé en février. La liberté d’expression, c’est la règle. Dans ce cas-là, comme société d’État, on pense que c’est notre rôle d’adhérer à certaines valeurs dont le gouvernement fait la promotion, a affirmé en entrevue le PDG du Centre des congrès, Pierre-Michel Bouchard.
Selon lui, il n'y a pas moyen de vérifier le contenu des activités. Il se défend de ne pas avoir bien évalué la portée de l'événement. On loue des murs et on loue des facilités. Au fur et à mesure que ça se précise, on réagit. On ne passe pas notre temps dans les salles, nous a-t-il dit.
L'annulation entraînera une perte de 50 000 $ à 75 000 $, en plus de provoquer la résiliation de contrats de sous-traitants. M. Bouchard ne pouvait pas dire si une pénalité devrait aussi être versée. On n’en est pas là, mais s’il y a des conséquences, on va les assumer, a-t-il ajouté.
Le PDG du Centre des congrès a précisé que de telles annulations se sont produites deux fois au cours des dernières années. La première, parce que le client refusait de traduire des documents en français, et la deuxième,
parce qu'il était question de cannabis, ce qui créait un malaise.
L'événement était prévu du 23 juin au 2 juillet. Le promoteur, Harvest Ministries International, basé à Kelowna, en Colombie-Britannique, prévoyait accueillir 1000 personnes par jour.
Le site Internet du groupe fait la promotion de l'événement sous le vocable Battle for Canada - Préparons la voie et permet d'acheter des billets au coût de 22 $. Un onglet renvoie à un autre site intitulé Muraille de feu, où l’on énumère les valeurs défendues.
Parmi celles-ci, une mobilisation pour mettre fin à l'accès à l'avortement. Cette mesure a fait de l'utérus l'endroit le plus dangereux pour un enfant au Canada, est-il écrit. On dénonce les dirigeants politiques passés sous la direction d'influences démoniaques ainsi que le déclin moral radical du Canada.
Informée de la tenue de l'événement, la ministre Proulx a conclu qu'il n'était pas le bienvenu dans une institution gouvernementale. Notre gouvernement est résolument pro-choix. Et c'est un sujet qui fait largement consensus au Québec,
nous a écrit son cabinet dans un échange de courriels.
Le Centre des congrès se pliera à la demandeLe Centre des congrès, une société d'État, annulera l'activité, dont le contrat avait été signé en février. La liberté d’expression, c’est la règle. Dans ce cas-là, comme société d’État, on pense que c’est notre rôle d’adhérer à certaines valeurs dont le gouvernement fait la promotion, a affirmé en entrevue le PDG du Centre des congrès, Pierre-Michel Bouchard.
Selon lui, il n'y a pas moyen de vérifier le contenu des activités. Il se défend de ne pas avoir bien évalué la portée de l'événement. On loue des murs et on loue des facilités. Au fur et à mesure que ça se précise, on réagit. On ne passe pas notre temps dans les salles, nous a-t-il dit.
L'annulation entraînera une perte de 50 000 $ à 75 000 $, en plus de provoquer la résiliation de contrats de sous-traitants. M. Bouchard ne pouvait pas dire si une pénalité devrait aussi être versée. On n’en est pas là, mais s’il y a des conséquences, on va les assumer, a-t-il ajouté.
Le PDG du Centre des congrès a précisé que de telles annulations se sont produites deux fois au cours des dernières années. La première, parce que le client refusait de traduire des documents en français, et la deuxième,
parce qu'il était question de cannabis, ce qui créait un malaise.
Les Rendez-vous de la drag : une grande première pour la francophonie
Les 28 et 29 octobre 2023, le Palais des congrès de Montréal accueille le premier événement d’envergure consacré à la culture drag dans la francophonie. Un rendez-vous culturel spectaculaire et haut en couleur destiné à mettre en lumière un univers méconnu.
Renforcement du positionnement
social de MontréalLes Rendez-vous de la drag se veulent bien plus qu’un simple week-end de spectacles, d’ateliers et de conférences. L’événement se donne comme mission de sensibiliser le public à des questions sociales importantes, telles que l’égalité des droits et la tolérance.« Un de nos objectifs est d’ouvrir la voie à d’autres événements qui font la promotion de l’amélioration de la situation LGBT dans la francophonie, notamment en Afrique. Si on peut inspirer d’autres initiatives, si on peut amener de la lumière, si on peut amener un peu de couleur et un peu de rouge à lèvres, on en sera très fiers », explique Jean-Sébastien Boudreault, vice-président des Rendez-vous de la drag. L’avocat en immigration et mobilité internationale rappelle que Montréal est une place forte de la défense des droits LGBT, notamment depuis la première conférence internationale sur la question en 2017, qui avait donné naissance à un mouvement international
de défense des droits LGBT dans la francophonie.
Un rendez-vous familial« Amenez vos enfants, vos parents, vos grands-parents ! », enjoint Jean-Sébastien Boudreault. Ouverts à tous et à toutes et placés sous le signe de la bienveillance, les Rendez-vous de la drag se veulent une main tendue à la rencontre d’un public invité à venir rencontrer les artistes drags, pour mieux comprendre leur univers. « On veut démontrer toute la beauté de l’art de la drag. L’idée,
c’est d’égayer le monde une paillette à la fois ! ».
Les Rendez-vous de la drag
Les 28 et 29 octobre 2023
Renforcement du positionnement
social de MontréalLes Rendez-vous de la drag se veulent bien plus qu’un simple week-end de spectacles, d’ateliers et de conférences. L’événement se donne comme mission de sensibiliser le public à des questions sociales importantes, telles que l’égalité des droits et la tolérance.« Un de nos objectifs est d’ouvrir la voie à d’autres événements qui font la promotion de l’amélioration de la situation LGBT dans la francophonie, notamment en Afrique. Si on peut inspirer d’autres initiatives, si on peut amener de la lumière, si on peut amener un peu de couleur et un peu de rouge à lèvres, on en sera très fiers », explique Jean-Sébastien Boudreault, vice-président des Rendez-vous de la drag. L’avocat en immigration et mobilité internationale rappelle que Montréal est une place forte de la défense des droits LGBT, notamment depuis la première conférence internationale sur la question en 2017, qui avait donné naissance à un mouvement international
de défense des droits LGBT dans la francophonie.
Un rendez-vous familial« Amenez vos enfants, vos parents, vos grands-parents ! », enjoint Jean-Sébastien Boudreault. Ouverts à tous et à toutes et placés sous le signe de la bienveillance, les Rendez-vous de la drag se veulent une main tendue à la rencontre d’un public invité à venir rencontrer les artistes drags, pour mieux comprendre leur univers. « On veut démontrer toute la beauté de l’art de la drag. L’idée,
c’est d’égayer le monde une paillette à la fois ! ».
Les Rendez-vous de la drag
Les 28 et 29 octobre 2023