Sport : l'inclusion contre l'équité
Comme j’aime à la fois le sport et les débats compliqués, je vous ai déjà parlé de Lia Thomas.
Lia Thomas est cette nageuse américaine, née homme, qui compétitionne chez les femmes et triomphe par des marges énormes.
Thomas n’a jamais subi de chirurgie et a retardé son traitement hormonal après sa puberté par crainte de nuire à ses performances.
Injuste
Je plaidais à l’époque que l’inclusion ne devait pas se faire au détriment de l’équité.
Une émission de radio et quelques militants avaient riposté, invoquant « l’anecdote », le « cas isolé » ou mon conservatisme.
La Fédération internationale de natation (FINA) vient de parvenir à la même conclusion que moi.
Il sera dorénavant interdit aux nageuses trans de participer aux épreuves féminines si le changement d’identité est survenu après la puberté.
L’une des expertes consultées par la FINA, la Dre Sandra Hunter, explique :
« Certains des avantages que les hommes acquièrent à la puberté sont “structurels” et ne sont pas perdus avec la suppression des hormones. [...] Cela inclut notamment des poumons et des cœurs plus grands, des os plus longs, des pieds et des mains plus grands ».
La FINA envisage maintenant d’ajouter aux catégories masculine et féminine une catégorie « ouverte ».
Les athlètes trans auraient le choix entre la catégorie « ouverte » ou la catégorie masculine.
Bref, on réalise progressivement que l’idéologie ne congédie pas la biologie, et que le souci d’inclusion,
idéal noble, peut entraîner des injustices.
Évidemment, on n’en serait pas là s’il n’y avait pas une confusion massive entre sexe, genre et identité de genre.
Cette confusion perdure par ignorance et parce qu’elle est entretenue par des lobbys militants.
Le sexe est une réalité biologique binaire et immuable : il y a uniquement deux cellules sexuelles de base (des ovules et des spermatozoïdes) appelées aussi des gamètes, et la chirurgie ou tout autre traitement n’y change rien.
Le genre, ce sont les stéréotypes construits par la société, comme dire par exemple qu’un homme
« ne doit pas pleurer » ou qu’une femme sera « émotive » ou « manipulatrice ».
Ces stéréotypes évoluent avec le temps et varient selon les cultures.
L’identité de genre, c’est la façon dont une personne se positionne par rapport à ces stéréotypes sociaux,
choisissant d’être « macho », « tomboy », « poupoune », etc.
Dans le monde de l’enseignement, il est devenu risqué de rappeler ces vérités ou de présenter objectivement les arguments de ceux qui n’approuvent pas l’ensemble des revendications des lobbys trans.
Progrès
Un exemple de confusion ? Le dernier recensement fédéral demandait aux répondants quel sexe leur fut « assigné à la naissance ».
Erreur ! Le sexe biologique n’est pas assigné, il est constaté. Ce n’est pas une décision ou un choix.
Des militants voudraient tout ramener au ressenti sincère : on est ce que l’on veut.
Est-ce qu’une personne née homme pourrait « ressentir » sa féminité avec assez d’intensité pour pouvoir porter un enfant et accoucher ?
Il n’y a pas de progrès durable dans la confusion intellectuelle et la négation de la science.
Lia Thomas est cette nageuse américaine, née homme, qui compétitionne chez les femmes et triomphe par des marges énormes.
Thomas n’a jamais subi de chirurgie et a retardé son traitement hormonal après sa puberté par crainte de nuire à ses performances.
Injuste
Je plaidais à l’époque que l’inclusion ne devait pas se faire au détriment de l’équité.
Une émission de radio et quelques militants avaient riposté, invoquant « l’anecdote », le « cas isolé » ou mon conservatisme.
La Fédération internationale de natation (FINA) vient de parvenir à la même conclusion que moi.
Il sera dorénavant interdit aux nageuses trans de participer aux épreuves féminines si le changement d’identité est survenu après la puberté.
L’une des expertes consultées par la FINA, la Dre Sandra Hunter, explique :
« Certains des avantages que les hommes acquièrent à la puberté sont “structurels” et ne sont pas perdus avec la suppression des hormones. [...] Cela inclut notamment des poumons et des cœurs plus grands, des os plus longs, des pieds et des mains plus grands ».
La FINA envisage maintenant d’ajouter aux catégories masculine et féminine une catégorie « ouverte ».
Les athlètes trans auraient le choix entre la catégorie « ouverte » ou la catégorie masculine.
Bref, on réalise progressivement que l’idéologie ne congédie pas la biologie, et que le souci d’inclusion,
idéal noble, peut entraîner des injustices.
Évidemment, on n’en serait pas là s’il n’y avait pas une confusion massive entre sexe, genre et identité de genre.
Cette confusion perdure par ignorance et parce qu’elle est entretenue par des lobbys militants.
Le sexe est une réalité biologique binaire et immuable : il y a uniquement deux cellules sexuelles de base (des ovules et des spermatozoïdes) appelées aussi des gamètes, et la chirurgie ou tout autre traitement n’y change rien.
Le genre, ce sont les stéréotypes construits par la société, comme dire par exemple qu’un homme
« ne doit pas pleurer » ou qu’une femme sera « émotive » ou « manipulatrice ».
Ces stéréotypes évoluent avec le temps et varient selon les cultures.
L’identité de genre, c’est la façon dont une personne se positionne par rapport à ces stéréotypes sociaux,
choisissant d’être « macho », « tomboy », « poupoune », etc.
Dans le monde de l’enseignement, il est devenu risqué de rappeler ces vérités ou de présenter objectivement les arguments de ceux qui n’approuvent pas l’ensemble des revendications des lobbys trans.
Progrès
Un exemple de confusion ? Le dernier recensement fédéral demandait aux répondants quel sexe leur fut « assigné à la naissance ».
Erreur ! Le sexe biologique n’est pas assigné, il est constaté. Ce n’est pas une décision ou un choix.
Des militants voudraient tout ramener au ressenti sincère : on est ce que l’on veut.
Est-ce qu’une personne née homme pourrait « ressentir » sa féminité avec assez d’intensité pour pouvoir porter un enfant et accoucher ?
Il n’y a pas de progrès durable dans la confusion intellectuelle et la négation de la science.