Enquête de «J.E.»: 228 jeunes ont demandé à changer de sexe
Les enfants transgenres peuvent officiellement changer de sexe depuis juin 2016.
Selon les chiffres que J.E. a obtenus, il y a 228 mineurs qui ont fait modifier
leur genre inscrit à l'État civil en deux ans seulement.
Depuis que la loi a été modifiée, les jeunes de 14 ans et plus peuvent faire une demande seuls à l'État civil pour un changement de sexe officiel. Pour les plus jeunes, ce sont les parents qui doivent remplir la demande, le tout doit être accompagné d'une lettre de spécialistes.
Selon les chiffres du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, 49 enfants de moins de 14 ans ont été autorisés à changer de sexe depuis que la loi le permet et 179 jeunes âgés de 14 à 17 ans.
Des chiffres qui n'étonnent pas au Centre de santé Meraki, la seule clinique au Québec dédiée aux enfants transgenres, dont la clientèle a explosé.
«Il faut compter entre 6 et 15 mois pour un premier rendez-vous», explique le Dr Shuvo Ghosh, pédiatre et fondateur de la clinique Meraki.
Selon les chiffres que J.E. a obtenus, il y a 228 mineurs qui ont fait modifier
leur genre inscrit à l'État civil en deux ans seulement.
Depuis que la loi a été modifiée, les jeunes de 14 ans et plus peuvent faire une demande seuls à l'État civil pour un changement de sexe officiel. Pour les plus jeunes, ce sont les parents qui doivent remplir la demande, le tout doit être accompagné d'une lettre de spécialistes.
Selon les chiffres du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Solidarité sociale, 49 enfants de moins de 14 ans ont été autorisés à changer de sexe depuis que la loi le permet et 179 jeunes âgés de 14 à 17 ans.
Des chiffres qui n'étonnent pas au Centre de santé Meraki, la seule clinique au Québec dédiée aux enfants transgenres, dont la clientèle a explosé.
«Il faut compter entre 6 et 15 mois pour un premier rendez-vous», explique le Dr Shuvo Ghosh, pédiatre et fondateur de la clinique Meraki.
«Les enfants transgenres n'ont pas assez de ressources, pas assez d'aide. Ce que l'on traite ici ce n'est pas une maladie, mais bien une souffrance liée au trouble identitaire qui peut se manifester aussi jeune que 5 ans», précise le Dr Ghosh.
Les études sont inquiétantes, près de la moitié des enfants transgenres ont des idées suicidaires. Ce soir J.E. vous présente des jeunes qui ont accepté de s'ouvrir publiquement pour la toute première fois sur cette transition vers l'autre sexe qui ne se fait pas sans difficulté.
«Ce n'est pas un choix, je suis née comme ça! Il y a encore tellement de préjugés dans la société, il faut que ça cesse», lance Frédérique qui est en pleine transition vers le sexe féminin.
«En région, ce n'est pas facile, on n'a pas beaucoup de ressources», dit l’adolescente qui habite Roberval et qui témoigne avec aplomb sur sa réalité en compagnie de sa mère pour qui la transition n'a pas été facile.
«Je ne m'y attendais pas du tout! Au début, je ne l'acceptais pas, je me disais que c'était de ma faute, que je n'avais pas été une bonne mère. J'avais un deuil à faire, je perdais mon garçon! J'ai dû consulter moi aussi et maintenant, ça va très bien! Je trouve ma fille belle et courageuse», confie Marie Claude, mère de Frédérique.
Des témoignages touchants et criants de vérité sur la réalité peu connue des enfants transgenres jeudi soir, 21h, à J.E. sur les ondes de TVA.
Les études sont inquiétantes, près de la moitié des enfants transgenres ont des idées suicidaires. Ce soir J.E. vous présente des jeunes qui ont accepté de s'ouvrir publiquement pour la toute première fois sur cette transition vers l'autre sexe qui ne se fait pas sans difficulté.
«Ce n'est pas un choix, je suis née comme ça! Il y a encore tellement de préjugés dans la société, il faut que ça cesse», lance Frédérique qui est en pleine transition vers le sexe féminin.
«En région, ce n'est pas facile, on n'a pas beaucoup de ressources», dit l’adolescente qui habite Roberval et qui témoigne avec aplomb sur sa réalité en compagnie de sa mère pour qui la transition n'a pas été facile.
«Je ne m'y attendais pas du tout! Au début, je ne l'acceptais pas, je me disais que c'était de ma faute, que je n'avais pas été une bonne mère. J'avais un deuil à faire, je perdais mon garçon! J'ai dû consulter moi aussi et maintenant, ça va très bien! Je trouve ma fille belle et courageuse», confie Marie Claude, mère de Frédérique.
Des témoignages touchants et criants de vérité sur la réalité peu connue des enfants transgenres jeudi soir, 21h, à J.E. sur les ondes de TVA.