Un nouvel atelier offert aux écoles
pour démystifier la diversité de genre
Dès la prochaine rentrée scolaire, le Groupe de recherche et d'intervention sociale de Montréal (GRIS) offrira dans les écoles un nouvel atelier pour démystifier la diversité de genre. Ces rencontres seront animées, entre autres, par des transsexuels. Le GRIS est déjà bien connu dans le milieu scolaire, car l'organisme y parle depuis 24 ans d'orientation sexuelle et d'homosexualité.
Cela fait deux ans que le GRIS travaille à mettre au point ce nouvel atelier destiné aux jeunes du secondaire.
Marie-Ève et Sam, des personnes trans, sont bénévoles au sein de l'organisme. En classe, ces intervenants se présentent
parlent succinctement d'eux et répondent aux questions des jeunes.
C'est à travers ces questions qu'ils vont évoquer leur parcours et leur vécu.
Dans son témoignage, Marie-Ève parle de ses deux tentatives de suicide. Elle raconte des périodes très difficiles de sa vie et termine en disant :
« Je suis guérie de la maladie de vouloir mourir »
Depuis longtemps, les études montrent que les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les jeunes lesbiennes, chez les gais et encore plus chez les jeunes transgenres, par rapport à la population en général.
Les questions que posent les jeunes varient d'une fois à l'autre, souligne Sam, qui a donné l'atelier, sous forme de projet pilote
à quelques reprises depuis le début de l'année.
« Comment vous avez décidé que vous vouliez avoir telle ou telle chirurgie? Ou qu'est-ce qui vous a amené à vous dire que vous vouliez prendre des hormones? Beaucoup de questions sur le genre : qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme? Qu'est-ce qui vous a fait réaliser que vous étiez une personne trans, si vous n'êtes pas un homme finalement, vu que vous êtes né femme? », énumère-t-il.
Cela fait deux ans que le GRIS travaille à mettre au point ce nouvel atelier destiné aux jeunes du secondaire.
Marie-Ève et Sam, des personnes trans, sont bénévoles au sein de l'organisme. En classe, ces intervenants se présentent
parlent succinctement d'eux et répondent aux questions des jeunes.
C'est à travers ces questions qu'ils vont évoquer leur parcours et leur vécu.
Dans son témoignage, Marie-Ève parle de ses deux tentatives de suicide. Elle raconte des périodes très difficiles de sa vie et termine en disant :
« Je suis guérie de la maladie de vouloir mourir »
Depuis longtemps, les études montrent que les tentatives de suicide sont plus fréquentes chez les jeunes lesbiennes, chez les gais et encore plus chez les jeunes transgenres, par rapport à la population en général.
Les questions que posent les jeunes varient d'une fois à l'autre, souligne Sam, qui a donné l'atelier, sous forme de projet pilote
à quelques reprises depuis le début de l'année.
« Comment vous avez décidé que vous vouliez avoir telle ou telle chirurgie? Ou qu'est-ce qui vous a amené à vous dire que vous vouliez prendre des hormones? Beaucoup de questions sur le genre : qu'est-ce qu'un homme, qu'est-ce qu'une femme? Qu'est-ce qui vous a fait réaliser que vous étiez une personne trans, si vous n'êtes pas un homme finalement, vu que vous êtes né femme? », énumère-t-il.
La directrice du GRIS, Marie Houzeau, croit qu'il est peut-être moins tabou de parler de diversité de genre que d'homosexualité.
« Il y a plus une curiosité par rapport à toutes ces fluidités dans le genre, donc c'est peut-être moins tabou, mais ça reste quand même qu'il faut qu'il y ait une volonté du milieu pour consacrer du temps scolaire à toutes ces questions-là », souligne-t-elle.
L'atelier sera disponible dès septembre, dans les écoles qui en feront la demande.
Avec la collaboration de René Saint-Louis
« Il y a plus une curiosité par rapport à toutes ces fluidités dans le genre, donc c'est peut-être moins tabou, mais ça reste quand même qu'il faut qu'il y ait une volonté du milieu pour consacrer du temps scolaire à toutes ces questions-là », souligne-t-elle.
L'atelier sera disponible dès septembre, dans les écoles qui en feront la demande.
Avec la collaboration de René Saint-Louis