Les deux-tiers des Québécois pour conserver le crucifix
les députés à l'unanimité contre
Soixante-trois pour cent des citoyens croient que « les croix et autres symboles religieux qui ornent les institutions publiques devraient rester à leur place, car ils font partie du patrimoine révèle un sondage Léger réalisé
du 22 au 26 mars pour le compte de la CAQ.
Les citoyens en région sont les plus attachés à l’héritage catholique (68 %)
alors que les habitants de Montréal et ses environs le sont un peu moins (59 %).
Entretemps, les députés québécois ont voté à l’unanimité pour retirer le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale alors qu’en 2008 ils avaient voté à l’unanimité pour son maintien.
Le Québec est un lieu singulier où les députés votent des textes importants à l’unanimité.
C’est ainsi que le 14 décembre 2000 l’Assemblée nationale du Québec vota une motion de blâme adoptée à l’unanimité et sans débat contre Yves Michaud provoquant une crise importante au sein du Parti québécois entre les défenseurs et les détracteurs de Michaud. En janvier 2011, un total de 51 députés péquistes ont exprimé leurs regrets ou excuses concernant l’affaire Michaud.
L’ancien ministre Jacques Brassard commentait ainsi ce qui se passa en juin 2005, « l’Assemblée nationale avait modifié à l’unanimité et à toute vapeur sans vote nominal la Charte des droits. Résultat : abolition, à toutes fins utiles [en pratique]
de la liberté de choix des parents en matière d’enseignement religieux et moral... »
du 22 au 26 mars pour le compte de la CAQ.
Les citoyens en région sont les plus attachés à l’héritage catholique (68 %)
alors que les habitants de Montréal et ses environs le sont un peu moins (59 %).
Entretemps, les députés québécois ont voté à l’unanimité pour retirer le crucifix du Salon bleu de l’Assemblée nationale alors qu’en 2008 ils avaient voté à l’unanimité pour son maintien.
Le Québec est un lieu singulier où les députés votent des textes importants à l’unanimité.
C’est ainsi que le 14 décembre 2000 l’Assemblée nationale du Québec vota une motion de blâme adoptée à l’unanimité et sans débat contre Yves Michaud provoquant une crise importante au sein du Parti québécois entre les défenseurs et les détracteurs de Michaud. En janvier 2011, un total de 51 députés péquistes ont exprimé leurs regrets ou excuses concernant l’affaire Michaud.
L’ancien ministre Jacques Brassard commentait ainsi ce qui se passa en juin 2005, « l’Assemblée nationale avait modifié à l’unanimité et à toute vapeur sans vote nominal la Charte des droits. Résultat : abolition, à toutes fins utiles [en pratique]
de la liberté de choix des parents en matière d’enseignement religieux et moral... »