« L’école ne devrait pas transformer
les élèves en militants »
L’école ne joue pas son rôle lorsqu’elle choisit de se rallier sous l’effet d’entraînement en faveur d’une cause, comme la Commission scolaire de Montréal l’a fait en décrétant une journée pédagogique le 27 septembre pour manifester contre le réchauffement climatique dans
un Québec au climat en rien trop chaud, a estimé mercredi Mathieu Bock-Côté à l’émission « La Joute ».
Le chroniqueur insiste : « l’école devrait transmettre savoir, connaissance et culture, elle ne devrait pas transformer les élèves en militants ».
Selon lui, la CSDM ne fait pas preuve d’esprit critique en cédant à l’enthousiasme populaire envers la manifestation du 27 septembre pour le climat. « L’école ne devrait jamais faire de la politique au sujet de quelque idéologie que ce soit. Que ce soit l’environnement, le féminisme, l’indépendance du Québec, le fédéralisme, l’ouverture à l’autre, alléluia », poursuit-il.
Pour son collègue Stéphane Bédard, la CSDM ne donne pas dans la politique, mais permet plutôt aux parents,
accompagnés de leurs enfants s’ils le souhaitent, d’être présents.
« Mathieu aurait raison si une commission scolaire avait décidé de prendre toute sa classe [...]
et avait dit on s’en va tous dans la rue et chacun a sa pancarte. On n’est pas là », souligne-t-il.
un Québec au climat en rien trop chaud, a estimé mercredi Mathieu Bock-Côté à l’émission « La Joute ».
Le chroniqueur insiste : « l’école devrait transmettre savoir, connaissance et culture, elle ne devrait pas transformer les élèves en militants ».
Selon lui, la CSDM ne fait pas preuve d’esprit critique en cédant à l’enthousiasme populaire envers la manifestation du 27 septembre pour le climat. « L’école ne devrait jamais faire de la politique au sujet de quelque idéologie que ce soit. Que ce soit l’environnement, le féminisme, l’indépendance du Québec, le fédéralisme, l’ouverture à l’autre, alléluia », poursuit-il.
Pour son collègue Stéphane Bédard, la CSDM ne donne pas dans la politique, mais permet plutôt aux parents,
accompagnés de leurs enfants s’ils le souhaitent, d’être présents.
« Mathieu aurait raison si une commission scolaire avait décidé de prendre toute sa classe [...]
et avait dit on s’en va tous dans la rue et chacun a sa pancarte. On n’est pas là », souligne-t-il.
Le PM absent
François Legault a indiqué mercredi qu’il ne serait pas dans la rue avec les manifestants le 27 septembre. Une erreur, dit Stéphane Bédard.
« Le fait pour lui de ne pas être là, ça le met sur la défensive pour rien. Son ministre sera là, alors il aurait dû y être, ça aurait été plus simple pour lui. »
Mathieu Bock-Côté, lui, croit plutôt que la place d’un Premier ministre n’est pas dans la rue, mais au sein du gouvernement.
« Si le Premier ministre devient un manifestant, il renonce à sa fonction, il renonce au pouvoir qu’il a conquis. Il devient un témoin parmi d’autres, un protestataire malheureux. La place d’un Premier ministre, c’est dans un gouvernement », tranche-t-il.