L'Association des psychiatres du Canada approuve l'euthanasie.
Alex Schadenberg
Directeur exécutif, Euthanasia Prevention Coalition
L'Association des psychiatres du Canada est passée d'une position négative à l'euthanasie et au suicide assisté à une position favorable.
C'est la position de l'American Psychiatric Association.
Le nouveau poste du comité des normes professionnelles et de pratique de l'Association des psychiatres du Canada,
qui a été approuvé par le conseil d'administration le 10 février 2020, stipule :
Les psychiatres canadiens veilleront à ce que:
1. Ils ont une connaissance pratique de la législation susceptible d'avoir un impact sur leurs patients en ce qui concerne l'AMMD, et doivent en tenir compte lors des rencontres cliniques où ce problème peut survenir.
2. Les patients souffrant d'une maladie psychiatrique ne devraient pas être victimes de discrimination uniquement sur la base de leur handicap, et devraient disposer des mêmes options concernant l'AMM que celles disponibles pour tous les patients.
3. Les psychiatres seront conscients des principes d'éthique médicale liés à l'AMM. Ils ne devraient pas permettre à une opinion personnelle ou à un parti pris d'influencer les patients qui souhaitent considérer l'AMM comme une option pour traiter des conditions irrémédiables.
4. Bien que les psychiatres puissent choisir de ne pas participer à la prestation de l'AMMD, les patients qui demandent l'AMiD doivent recevoir des informations concernant les ressources MAiD disponibles et le processus d'orientation.
5. Les psychiatres qui évaluent l'admissibilité au MAiD devraient être rigoureux dans la conduite des évaluations de la capacité et l'identification des symptômes de troubles mentaux susceptibles d'affecter la prise de décision. L'ACP continuera de protéger les droits et les intérêts des patients souffrant de troubles psychiatriques en tout temps, et en accordant une attention particulière aux questions de pouvoir décisionnel, de consentement éclairé et de conditions irrémédiables dans la législation et le paysage évolutif du MAiD. L'ACP préconisera l'inclusion de garanties appropriées dans les processus, les protocoles, les procédures et la législation concernant la fourniture de l'AMM.
Les références
1. Parlement du Canada. Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d'autres lois (assistance médicale à mourir) [Internet]. Canada; 2016. [Cité le 3 février 2020]. Disponible à: http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&Mode=1&DocId=8384014.
2. Carter c. Canada 2015 CSC 5 [2015] 1. RCS 331.
3. Truchon c. Procureur général du Canada, 2019, QCCS 3792.
Les psychiatres ne devraient jamais être impliqués dans le meurtre de leurs patients. Si vous tenez compte de la nature et de l'état de nombreux patients que les psychiatres aident, la mise à mort devrait être considérée comme contraire à leurs soins.
Je m'inquiète pour les bons psychiatres que j'ai connus qui croient que tuer n'est pas un traitement médical pour un traitement psychiatrique. Où allons-nous?
Directeur exécutif, Euthanasia Prevention Coalition
L'Association des psychiatres du Canada est passée d'une position négative à l'euthanasie et au suicide assisté à une position favorable.
C'est la position de l'American Psychiatric Association.
Le nouveau poste du comité des normes professionnelles et de pratique de l'Association des psychiatres du Canada,
qui a été approuvé par le conseil d'administration le 10 février 2020, stipule :
Les psychiatres canadiens veilleront à ce que:
1. Ils ont une connaissance pratique de la législation susceptible d'avoir un impact sur leurs patients en ce qui concerne l'AMMD, et doivent en tenir compte lors des rencontres cliniques où ce problème peut survenir.
2. Les patients souffrant d'une maladie psychiatrique ne devraient pas être victimes de discrimination uniquement sur la base de leur handicap, et devraient disposer des mêmes options concernant l'AMM que celles disponibles pour tous les patients.
3. Les psychiatres seront conscients des principes d'éthique médicale liés à l'AMM. Ils ne devraient pas permettre à une opinion personnelle ou à un parti pris d'influencer les patients qui souhaitent considérer l'AMM comme une option pour traiter des conditions irrémédiables.
4. Bien que les psychiatres puissent choisir de ne pas participer à la prestation de l'AMMD, les patients qui demandent l'AMiD doivent recevoir des informations concernant les ressources MAiD disponibles et le processus d'orientation.
5. Les psychiatres qui évaluent l'admissibilité au MAiD devraient être rigoureux dans la conduite des évaluations de la capacité et l'identification des symptômes de troubles mentaux susceptibles d'affecter la prise de décision. L'ACP continuera de protéger les droits et les intérêts des patients souffrant de troubles psychiatriques en tout temps, et en accordant une attention particulière aux questions de pouvoir décisionnel, de consentement éclairé et de conditions irrémédiables dans la législation et le paysage évolutif du MAiD. L'ACP préconisera l'inclusion de garanties appropriées dans les processus, les protocoles, les procédures et la législation concernant la fourniture de l'AMM.
Les références
1. Parlement du Canada. Loi modifiant le Code criminel et apportant des modifications connexes à d'autres lois (assistance médicale à mourir) [Internet]. Canada; 2016. [Cité le 3 février 2020]. Disponible à: http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&Mode=1&DocId=8384014.
2. Carter c. Canada 2015 CSC 5 [2015] 1. RCS 331.
3. Truchon c. Procureur général du Canada, 2019, QCCS 3792.
Les psychiatres ne devraient jamais être impliqués dans le meurtre de leurs patients. Si vous tenez compte de la nature et de l'état de nombreux patients que les psychiatres aident, la mise à mort devrait être considérée comme contraire à leurs soins.
Je m'inquiète pour les bons psychiatres que j'ai connus qui croient que tuer n'est pas un traitement médical pour un traitement psychiatrique. Où allons-nous?