Le DPCP embauche pour le nouveau Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle
Trente-six postes de procureurs de la Couronne ont déjà été ajoutés afin de mieux accompagner les personnes victimes et d’autres embauches sont à venir dans la foulée de la création du Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle,
assure le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Dans son mémoire pré-budget provincial, dont Le Soleil faisait état samedi, l’Association des 700 procureurs aux poursuites criminelles et pénales (APPCP) réclamait l’ajout de 75 postes de procureurs pour enfin offrir aux victimes un accompagnement de qualité, plaidait-elle. Sans cet ajout de ressources humaines, le nouveau Tribunal spécialisé en matière de violence conjugale et sexuelle ne sera qu’une «coquille vide», disait craindre le président de l’APPCP, Me Guillaume Michaud.
À l’heure actuelle, les procureurs de la Couronne, particulièrement en matière de violence conjugale, peinent à rencontrer les victimes plus tôt que le matin du procès, ce qui nuit à la préparation de leur témoignage, estime l’APPCP.
Au cours de la dernière année, le DPCP a reçu des crédits pour ajouter 120 employés, dont 80 postes de procureurs, des postes «qui ont un impact positif au fur et à mesure qu’ils sont comblés», fait valoir Me Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du DPCP.
Parmi les nouveaux postes de procureurs de la Couronne, 36 postes seront répartis dans le réseau afin de mieux accompagner les personnes victimes, notamment pour les premières rencontres. Ces nouvelles ressources visent à assurer ce que le DPCP appelle la «poursuite verticale» en matière de violence conjugale et sexuelle, soit que le même procureur de la Couronne suive un dossier
– et donc la ou les victimes – du début à la fin du processus judiciaire.
Des ressources administratives ont aussi été accordées pour soutenir le travail des procureurs.
Dix autres postes de procureurs s'ajouteront dès 2023, assure le DPCP.
Le DPCP rappelle qu’il travaille depuis plus d’un an, avec les autres partenaires, à l’implantation du Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle, dont les projets-pilotes débuteront en mai dans cinq palais de justice, notamment celui de Québec. Sans les chiffrer, le DPCP assure que des postes additionnels seront bientôt annoncés en lien direct avec le Tribunal spécialisé.
Outre l’accompagnement des victimes, les 120 nouveaux postes visent à répondre à plusieurs autres missions de l’organisme, fait valoir le DPCP, notamment la lutte à l'exploitation sexuelle des mineurs sur Internet, l'ajout de termes de cour au sein de la cour itinérante, les comparutions des personnes arrêtées les fins de semaine, la lutte à la violence liée aux armes à feu et la lutte contre les féminicides commis dans un contexte de violence conjugale.
Le DPCP comptait 1395 employés au 31 mars 2021.
assure le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP).
Dans son mémoire pré-budget provincial, dont Le Soleil faisait état samedi, l’Association des 700 procureurs aux poursuites criminelles et pénales (APPCP) réclamait l’ajout de 75 postes de procureurs pour enfin offrir aux victimes un accompagnement de qualité, plaidait-elle. Sans cet ajout de ressources humaines, le nouveau Tribunal spécialisé en matière de violence conjugale et sexuelle ne sera qu’une «coquille vide», disait craindre le président de l’APPCP, Me Guillaume Michaud.
À l’heure actuelle, les procureurs de la Couronne, particulièrement en matière de violence conjugale, peinent à rencontrer les victimes plus tôt que le matin du procès, ce qui nuit à la préparation de leur témoignage, estime l’APPCP.
Au cours de la dernière année, le DPCP a reçu des crédits pour ajouter 120 employés, dont 80 postes de procureurs, des postes «qui ont un impact positif au fur et à mesure qu’ils sont comblés», fait valoir Me Audrey Roy-Cloutier, porte-parole du DPCP.
Parmi les nouveaux postes de procureurs de la Couronne, 36 postes seront répartis dans le réseau afin de mieux accompagner les personnes victimes, notamment pour les premières rencontres. Ces nouvelles ressources visent à assurer ce que le DPCP appelle la «poursuite verticale» en matière de violence conjugale et sexuelle, soit que le même procureur de la Couronne suive un dossier
– et donc la ou les victimes – du début à la fin du processus judiciaire.
Des ressources administratives ont aussi été accordées pour soutenir le travail des procureurs.
Dix autres postes de procureurs s'ajouteront dès 2023, assure le DPCP.
Le DPCP rappelle qu’il travaille depuis plus d’un an, avec les autres partenaires, à l’implantation du Tribunal spécialisé en violence conjugale et sexuelle, dont les projets-pilotes débuteront en mai dans cinq palais de justice, notamment celui de Québec. Sans les chiffrer, le DPCP assure que des postes additionnels seront bientôt annoncés en lien direct avec le Tribunal spécialisé.
Outre l’accompagnement des victimes, les 120 nouveaux postes visent à répondre à plusieurs autres missions de l’organisme, fait valoir le DPCP, notamment la lutte à l'exploitation sexuelle des mineurs sur Internet, l'ajout de termes de cour au sein de la cour itinérante, les comparutions des personnes arrêtées les fins de semaine, la lutte à la violence liée aux armes à feu et la lutte contre les féminicides commis dans un contexte de violence conjugale.
Le DPCP comptait 1395 employés au 31 mars 2021.
ISABELLE MATHIEU
Le Soleil
https://www.lesoleil.com/2022/02/28/le-dpcp-embauche-pour-le-nouveau-tribunal-specialise-en-violence-conjugale-et-sexuelle-79ea4b4e33c38a82303df7b69c81b036?utm_source=omerlo&utm_medium=mailer&utm_campaign=Aujourd%E2%80%99hui%3A+l%27anniversaire+%28pas+c%C3%A9l%C3%A9br%C3%A9%29+de+la+COVID+au+Qu%C3%A9bec
Le Soleil
https://www.lesoleil.com/2022/02/28/le-dpcp-embauche-pour-le-nouveau-tribunal-specialise-en-violence-conjugale-et-sexuelle-79ea4b4e33c38a82303df7b69c81b036?utm_source=omerlo&utm_medium=mailer&utm_campaign=Aujourd%E2%80%99hui%3A+l%27anniversaire+%28pas+c%C3%A9l%C3%A9br%C3%A9%29+de+la+COVID+au+Qu%C3%A9bec