Québec dévoile son concept
de «Maisons des aînés» [PHOTOS]
Le gouvernement du Québec a dévoilé mardi matin son concept de «Maison des aînés», un projet phare de la Coalition avenir Québec qui l’avait mis de l’avant en campagne électorale. En dévoilant le projet d’unités de 12 chambres, la ministre responsable des Aînés, Marguerite Blais, a dit faire le pari de trouver le personnel nécessaire pour y travailler, malgré la pénurie actuelle d’effectifs.
En point de presse à Montréal, la ministre, enthousiaste, a parlé d’un «grand chantier» et d’un «grand redressement»
pour les aînés en perte d’autonomie.
Tel que déjà annoncé, elle a confirmé la création de 2600 nouvelles places en Maisons des aînés ou en Maisons alternatives, ainsi que la rénovation ou la reconstruction de 2500 places en Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), pour une facture totale de plus de 2,6 milliards $.
À noter que 500 places seront gérées par des établissements privés conventionnés.
La maison des aînés accueillera des personnes âgées en perte d’autonomie modérée qui seront accompagnées jusqu’à la perte d’autonomie majeure. Quant à la maison alternative, elle permettra d’accueillir une clientèle adulte - de moins de 65 ans - ayant des besoins spécifiques.
Les nouvelles places seront ouvertes d’ici 2022. Les terrains ciblés seront achetés par le gouvernement d’ici le printemps prochain.
Quant à la rénovation et la reconstruction de bâtiments existants, il n’y a pas d’échéancier.
Mme Blais assure qu’il n’y aura pas deux classes de résidants entre ceux qui habiteront en maisons des aînés et ceux en CHSLD.
Les tarifs seront les mêmes, a-t-elle ajouté, sans fournir plus de détails.
La ministre reconnaît que vu les 3154 Québécois actuellement sur une liste d’attente,
la création de 2600 nouvelles places ne réglera pas tout. «Les besoins sont si grands», a-t-elle commenté devant les journalistes.
Son gouvernement en a toutefois fait beaucoup plus que les précédents, a-t-elle ajouté.
pour les aînés en perte d’autonomie.
Tel que déjà annoncé, elle a confirmé la création de 2600 nouvelles places en Maisons des aînés ou en Maisons alternatives, ainsi que la rénovation ou la reconstruction de 2500 places en Centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), pour une facture totale de plus de 2,6 milliards $.
À noter que 500 places seront gérées par des établissements privés conventionnés.
La maison des aînés accueillera des personnes âgées en perte d’autonomie modérée qui seront accompagnées jusqu’à la perte d’autonomie majeure. Quant à la maison alternative, elle permettra d’accueillir une clientèle adulte - de moins de 65 ans - ayant des besoins spécifiques.
Les nouvelles places seront ouvertes d’ici 2022. Les terrains ciblés seront achetés par le gouvernement d’ici le printemps prochain.
Quant à la rénovation et la reconstruction de bâtiments existants, il n’y a pas d’échéancier.
Mme Blais assure qu’il n’y aura pas deux classes de résidants entre ceux qui habiteront en maisons des aînés et ceux en CHSLD.
Les tarifs seront les mêmes, a-t-elle ajouté, sans fournir plus de détails.
La ministre reconnaît que vu les 3154 Québécois actuellement sur une liste d’attente,
la création de 2600 nouvelles places ne réglera pas tout. «Les besoins sont si grands», a-t-elle commenté devant les journalistes.
Son gouvernement en a toutefois fait beaucoup plus que les précédents, a-t-elle ajouté.
«Depuis de nombreuses années, notre organisation déplore la piètre qualité de nombreux CHSLD et s’inquiète de la pénurie de places dans ces milieux de vie. Des gestes concrets sont finalement posés afin de rehausser la qualité de vie des aînés et de respecter leur dignité», a souligné par communiqué la présidente du Réseau FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman. Il faut toutefois que ces nouvelles places soient déployées
dans les milieux où les besoins de la population sont les plus urgents.
De son côté, la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) salue la vision, mais s’inquiète.
Avec la rareté de la main-d’oeuvre dans plusieurs corps professionnels et avec des établissements qui n’appliquent pas les politiques,
la COPHAN «se permet le doute, non sur la pureté de l’intention, juste sur son réalisme», écrit-elle dans un communiqué.
dans les milieux où les besoins de la population sont les plus urgents.
De son côté, la Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN) salue la vision, mais s’inquiète.
Avec la rareté de la main-d’oeuvre dans plusieurs corps professionnels et avec des établissements qui n’appliquent pas les politiques,
la COPHAN «se permet le doute, non sur la pureté de l’intention, juste sur son réalisme», écrit-elle dans un communiqué.