Monsieur Legault, nommez un ministre de l’Éducation à l’écoute des familles!
Nous nous adressons au père de famille que vous êtes. Au moment même où vous réfléchissez à la formation de votre prochain Conseil des ministres, nous vous demandons de nommer un ou une ministre de l’Éducation qui sera à l’écoute des familles-éducatrices du Québec, qui fera preuve d’une réelle ouverture d’esprit et acceptera
de dialoguer avec les familles et de nous rencontrer.
Au Québec, les familles-éducatrices contribuent à la réussite éducative de milliers d’enfants du primaire et du secondaire. Il faut rappeler que plus de 50% des enfants scolarisés à la maison vivent quotidiennement avec des troubles d’apprentissage ou des problèmes de santé physique ou mentale, des défis auxquels le système d’éducation actuel ne peut répondre.
Pour plusieurs familles, l’éducation à domicile est une véritable bouée de sauvetage, la seule et unique alternative pour s’assurer que les besoins particuliers de leur enfant soient réellement pris en compte.
Nos enfants pénalisés
Actuellement, les familles-éducatrices sont brimées dans leurs droits, et la réussite scolaire pour des milliers d’enfants scolarisés à domicile est compromise. Les changements effectués au règlement en 2019 par votre gouvernement imposent dorénavant, sans aucune souplesse, le programme et les examens, sans tenir compte du projet éducatif des familles et des besoins particuliers des enfants. Résultat: le ministère fait preuve d’ingérence indue, ce qui crée un système injuste qui pénalise nos enfants parce
qu’ils ne rentrent pas dans le moule de l’éducation à l’école!
Avec les épreuves ministérielles imposées par le ministère de l’Éducation, plus de 1950 jeunes scolarisés à la maison ont subi en juin dernier des situations anxiogènes qui auraient pu être évitées si votre ministre de l’Éducation avait été à l’écoute. Ces examens se déroulent dans des conditions que nous dénonçons parce que celles-ci ne respectent pas les besoins particuliers de la majorité de nos enfants.
Une élève autiste de la quatrième année du primaire se désorganise et tombe en crise à la simple idée de devoir se rendre dans une école qui lui est totalement inconnue pour se soumettre à un examen. Un jeune de sixième année souffre d’épilepsie et le stress déclenche ses crises, lesquelles augmentent en flèche à l’approche des examens imposés.
Un élève de deuxième secondaire doit retourner dans une école où il a subi de l’intimidation. Loin du simple stress causé par les examens ministériels, ce genre de situation a été la réalité de nombreux enfants scolarisés à la maison. Le comble, c'est que les jeunes qui n’ont pas été en mesure de subir les examens devront s’y soumettre un an plus tard, au printemps 2023.
Et c’est sans parler des exigences imposées et du processus d’obtention d’un diplôme secondaire qui sont inéquitables et inacceptables. Conséquence: les jeunes scolarisés en école-maison sont évalués avec une seule épreuve par matière qui compte pour 100% de la note. En quoi est-ce équitable et favorable pour la diplomation?
Le premier ministre de tous les enfants
Pendant quatre ans, votre ministre Jean-François Roberge a refusé de nous rencontrer. Il n’a pas respecté les familles-éducatrices et est demeuré insensible au sort des enfants scolarisés à la maison, malgré nos nombreuses tentatives de dialogue. Dans cette situation, comment le ministre a-t-il pu prétendre savoir ce dont nos jeunes ont réellement besoin en matière d’éducation s’il n’a jamais daigné établir une connexion avec les associations les représentant?
Monsieur Legault, nous vous demandons aujourd’hui d’être le premier ministre de tous les enfants québécois et de nommer un nouveau ministre de l’Éducation qui sera à l’écoute des familles-éducatrices. Parce que nos jeunes le méritent!
de dialoguer avec les familles et de nous rencontrer.
Au Québec, les familles-éducatrices contribuent à la réussite éducative de milliers d’enfants du primaire et du secondaire. Il faut rappeler que plus de 50% des enfants scolarisés à la maison vivent quotidiennement avec des troubles d’apprentissage ou des problèmes de santé physique ou mentale, des défis auxquels le système d’éducation actuel ne peut répondre.
Pour plusieurs familles, l’éducation à domicile est une véritable bouée de sauvetage, la seule et unique alternative pour s’assurer que les besoins particuliers de leur enfant soient réellement pris en compte.
Nos enfants pénalisés
Actuellement, les familles-éducatrices sont brimées dans leurs droits, et la réussite scolaire pour des milliers d’enfants scolarisés à domicile est compromise. Les changements effectués au règlement en 2019 par votre gouvernement imposent dorénavant, sans aucune souplesse, le programme et les examens, sans tenir compte du projet éducatif des familles et des besoins particuliers des enfants. Résultat: le ministère fait preuve d’ingérence indue, ce qui crée un système injuste qui pénalise nos enfants parce
qu’ils ne rentrent pas dans le moule de l’éducation à l’école!
Avec les épreuves ministérielles imposées par le ministère de l’Éducation, plus de 1950 jeunes scolarisés à la maison ont subi en juin dernier des situations anxiogènes qui auraient pu être évitées si votre ministre de l’Éducation avait été à l’écoute. Ces examens se déroulent dans des conditions que nous dénonçons parce que celles-ci ne respectent pas les besoins particuliers de la majorité de nos enfants.
Une élève autiste de la quatrième année du primaire se désorganise et tombe en crise à la simple idée de devoir se rendre dans une école qui lui est totalement inconnue pour se soumettre à un examen. Un jeune de sixième année souffre d’épilepsie et le stress déclenche ses crises, lesquelles augmentent en flèche à l’approche des examens imposés.
Un élève de deuxième secondaire doit retourner dans une école où il a subi de l’intimidation. Loin du simple stress causé par les examens ministériels, ce genre de situation a été la réalité de nombreux enfants scolarisés à la maison. Le comble, c'est que les jeunes qui n’ont pas été en mesure de subir les examens devront s’y soumettre un an plus tard, au printemps 2023.
Et c’est sans parler des exigences imposées et du processus d’obtention d’un diplôme secondaire qui sont inéquitables et inacceptables. Conséquence: les jeunes scolarisés en école-maison sont évalués avec une seule épreuve par matière qui compte pour 100% de la note. En quoi est-ce équitable et favorable pour la diplomation?
Le premier ministre de tous les enfants
Pendant quatre ans, votre ministre Jean-François Roberge a refusé de nous rencontrer. Il n’a pas respecté les familles-éducatrices et est demeuré insensible au sort des enfants scolarisés à la maison, malgré nos nombreuses tentatives de dialogue. Dans cette situation, comment le ministre a-t-il pu prétendre savoir ce dont nos jeunes ont réellement besoin en matière d’éducation s’il n’a jamais daigné établir une connexion avec les associations les représentant?
Monsieur Legault, nous vous demandons aujourd’hui d’être le premier ministre de tous les enfants québécois et de nommer un nouveau ministre de l’Éducation qui sera à l’écoute des familles-éducatrices. Parce que nos jeunes le méritent!
journal montréal
Monsieur Legault, nommez un ministre de l’Éducation à l’écoute des familles! | JDM (journaldemontreal.com)
Monsieur Legault, nommez un ministre de l’Éducation à l’écoute des familles! | JDM (journaldemontreal.com)