«Quand c’est dans nos pharmacies, c’est risqué»
Des mesures devraient être mises en place pour rendre les produits de cannabis moins attrayants, estime une spécialiste en dépendance, après une récente étude qui dévoilait que la légalisation du cannabis a engendré une hausse des empoisonnements chez les jeunes enfants.
Si le cannabis a été légalisé dans la province le 17 octobre 2018, le cannabis comestible a quant à lui été légalisé seulement un an plus tard.
La Société québécoise du cannabis (SQDC) offre des produits comestibles sous forme de bouchées au cassis,
de figues séchées, de choux-fleurs et betteraves déshydratées.
Les produits qui pourraient être attrayant pour les jeunes (comme des friandises) sont interdits à la vent par la loi Québec.
Mais voilà qu’une étude publiée jeudi par le «New England Journal of Medicine» révèle que la légalisation du cannabis a provoqué une hausse des empoisonnements chez les enfants ayant en moyenne trois ans et demi.
«Ce qui est vraiment important, c’est de cibler des mesures pour rendre le produit un peu moins attrayant», a expliqué Jessica Turmel, consultante et formatrice en dépendance. «Quand un produit fait partie de nos pharmacies, de nos tablettes à la maison, c’est un des risques».
Mme Turmel estime toutefois qu’il ne s’agit pas d’une raison de démoniser le produit.
«Quand on regarde les coûts et les bénéfices du cannabis dans nos maisons, il y a quand même des raisons pour lesquelles ces produits ont été légalisés», a-t-elle souligné. «Comme pour tous les produits qu’on met dans notre pharmacie,
il faut rappeler aux gens qu’il ne faut pas les garder à la portée des enfants».
La formatrice en dépendance suggère d’éviter d’ajouter des restrictions sur les produits de cannabis et de plutôt s’attaquer
à rendre le produit moins attrayant et accessible pour les jeunes.
«Il faut miser sur où on met ces produits, comment on devrait les entreposer, où est-ce qu’on devrait les placer dans la maison, qu’est-ce qu’on devrait faire avec ces produits», a ajouté Mme Turmel. «C’est quand même un produit qui est là pour rester.»
Si le cannabis a été légalisé dans la province le 17 octobre 2018, le cannabis comestible a quant à lui été légalisé seulement un an plus tard.
La Société québécoise du cannabis (SQDC) offre des produits comestibles sous forme de bouchées au cassis,
de figues séchées, de choux-fleurs et betteraves déshydratées.
Les produits qui pourraient être attrayant pour les jeunes (comme des friandises) sont interdits à la vent par la loi Québec.
Mais voilà qu’une étude publiée jeudi par le «New England Journal of Medicine» révèle que la légalisation du cannabis a provoqué une hausse des empoisonnements chez les enfants ayant en moyenne trois ans et demi.
«Ce qui est vraiment important, c’est de cibler des mesures pour rendre le produit un peu moins attrayant», a expliqué Jessica Turmel, consultante et formatrice en dépendance. «Quand un produit fait partie de nos pharmacies, de nos tablettes à la maison, c’est un des risques».
Mme Turmel estime toutefois qu’il ne s’agit pas d’une raison de démoniser le produit.
«Quand on regarde les coûts et les bénéfices du cannabis dans nos maisons, il y a quand même des raisons pour lesquelles ces produits ont été légalisés», a-t-elle souligné. «Comme pour tous les produits qu’on met dans notre pharmacie,
il faut rappeler aux gens qu’il ne faut pas les garder à la portée des enfants».
La formatrice en dépendance suggère d’éviter d’ajouter des restrictions sur les produits de cannabis et de plutôt s’attaquer
à rendre le produit moins attrayant et accessible pour les jeunes.
«Il faut miser sur où on met ces produits, comment on devrait les entreposer, où est-ce qu’on devrait les placer dans la maison, qu’est-ce qu’on devrait faire avec ces produits», a ajouté Mme Turmel. «C’est quand même un produit qui est là pour rester.»