Signalements à la DPJ: les enfants battus, victimes collatérales
Des centaines d’enfants montréalais ont été des victimes collatérales — et silencieuses — de la pandémie. Non seulement les signalements à la direction de la protection de la jeunesse (DPJ) ont-ils diminué de près du tiers par rapport à la même période l’an dernier sur le territoire montréalais, selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, mais une analyse plus fine montre également que ce sont les sévices physiques, donc les enfants battus, pour lesquels les signalements ont le plus diminué : la baisse se chiffre à 60 %.