Transgenre, erreur de la nature ou désordre mental?
BLOG DE RÉAL GAUDREAULT
Il y a donc des gens qui naissent dans un corps qui ne semble pas correspondre biologiquement à leur identité sexuelle. S’agit-il d’une erreur de la nature comme certains l’affirment, ou d’une complication qui relève d’un désordre mental? Quoi qu’il en soit, nos parlementaires (partout en Occident) s’apprêtent à mettre en place des législations[1] qui forceront les populations à s’adapter à ce nouveau paradigme identitaire sans qu’aucune voix discordante ne puisse être sérieusement entendue. Car oui, il y a des voix discordantes dans les milieux psychiatriques qui ont aussi quelque chose à dire là-dessus. J’y reviendrai plus loin dans l’article.
Ces nouvelles lois ne visent pas seulement à offrir de l’aide à des gens en crise d’identité sexuelle, mais bien à modifier le carnet politique de nos gouvernements en vue d’offrir toute une série d’accommodements qui s’imposeront à l’ensemble de la population[2]. Avons-nous toutes les informations nécessaires pour procéder à des virages sociétaux aussi importants que ceux-là? Bien sûr que non. Et une fois de plus, les médias et les parlementaires adoptent un lexique suffisamment complaisant pour faire taire la résistance. Tout ça au nom du progrès, une fois de plus.
Loin de moi l’idée de manquer de respect envers ceux et celles qui ressentent au plus profond d’eux-mêmes cette confusion identitaire. S’il y a une chose que ma pratique pastorale m’a apprise, c’est que les gens coincés dans cette pathologie ne s’inventent pas un problème pour le seule plaisir d’en souffrir. Je comprends les tourments et la tristesse de ceux qui se sentent différents. Je sais qu’ils n’ont pas choisi délibérément l’état de confusion dans laquelle ils se trouvent. La Chute adamique a contaminé l’homme dans toutes les profondeurs de sa nature humaine.
Le péché défigure l’homme, voilà la source de tous ses maux.
Mais cette façon que nous avons depuis quelques décennies de régler nos problèmes de société en légalisant leur pratique au nom de la non-discrimination est plutôt mince comme solution. Ces nouvelles lois ne vont rien régler, elles vont plutôt contribuer à approfondir le désarroi de ceux qui vivent cette difficulté. Contredire la nature n’est jamais un choix heureux, à long terme.
Dépassée par ses propres bêtises
En Occident, lorsqu’on ne trouve plus de solution à un problème, on le résout en cessant de lui chercher une solution, ensuite, on le légalise dans le sens ou on le normalise. Génial non? Or, n’est-ce pas là le comportement d’une société complètement dépassée par ses propres démons?
Pour éviter des avortements illicites, on a jadis légalisé l’avortement. On légalise actuellement l’euthanasie puisque nous vivons dans un monde qui ne sait plus quoi faire de la souffrance, tuons-là plutôt. Et le cannabis, légalisons-le de telle sorte de ne plus avoir à combattre le monde criminel.
Oui, vraiment trop génial.
Le Dr. Paul R. McHugh affirme…
Dans un article de juin 2015, l’ancien psychiatre en chef de l’hôpital de John Hopkins, le Dr. Paul R. McHugh affirme que le phénomène transgenre est bel et bien un désordre mental et non un problème d’ordre biologique.
« Dr. Paul R. McHugh, the former psychiatrist-in-chief for Johns Hopkins Hospital and its current Distinguished Service Professor of Psychiatry, said that transgenderism is a “mental disorder” that merits treatment, that sex change is “biologically impossible,” and that people who promote sexual reassignment surgery are collaborating with and promoting a mental disorder.”
“Dr. McHugh, the author of six books and at least 125 peer-reviewed medical articles, made his remarks in a recent commentary in the Wall Street Journal, where he explained that transgender surgery is not the solution for people who suffer a “disorder of ‘assumption’” – the notion that their maleness or femaleness is different than what nature assigned to them biologically.”[3]
La nature n’aime pas être contournée
J’ai pu observer au cours de ma vie que la nature a horreur qu’on la contredise. L’homme dans toute son arrogance aime bien la contourner, la modifier et la soumettre à ses envies égoïstes, mais tôt ou tard, elle lui fait payer très cher. L’élan de compassion qui actuellement gagne la population en faveur du respect des droits des transgenres est certainement une attitude admirable. Or, le traitement médiatique qui, comme toujours, manipule nos faibles esprits est une fois de plus en train de jouer le jeu de la bêtise humaine. Malheureusement!
Réal Gaudreault
Ces nouvelles lois ne visent pas seulement à offrir de l’aide à des gens en crise d’identité sexuelle, mais bien à modifier le carnet politique de nos gouvernements en vue d’offrir toute une série d’accommodements qui s’imposeront à l’ensemble de la population[2]. Avons-nous toutes les informations nécessaires pour procéder à des virages sociétaux aussi importants que ceux-là? Bien sûr que non. Et une fois de plus, les médias et les parlementaires adoptent un lexique suffisamment complaisant pour faire taire la résistance. Tout ça au nom du progrès, une fois de plus.
Loin de moi l’idée de manquer de respect envers ceux et celles qui ressentent au plus profond d’eux-mêmes cette confusion identitaire. S’il y a une chose que ma pratique pastorale m’a apprise, c’est que les gens coincés dans cette pathologie ne s’inventent pas un problème pour le seule plaisir d’en souffrir. Je comprends les tourments et la tristesse de ceux qui se sentent différents. Je sais qu’ils n’ont pas choisi délibérément l’état de confusion dans laquelle ils se trouvent. La Chute adamique a contaminé l’homme dans toutes les profondeurs de sa nature humaine.
Le péché défigure l’homme, voilà la source de tous ses maux.
Mais cette façon que nous avons depuis quelques décennies de régler nos problèmes de société en légalisant leur pratique au nom de la non-discrimination est plutôt mince comme solution. Ces nouvelles lois ne vont rien régler, elles vont plutôt contribuer à approfondir le désarroi de ceux qui vivent cette difficulté. Contredire la nature n’est jamais un choix heureux, à long terme.
Dépassée par ses propres bêtises
En Occident, lorsqu’on ne trouve plus de solution à un problème, on le résout en cessant de lui chercher une solution, ensuite, on le légalise dans le sens ou on le normalise. Génial non? Or, n’est-ce pas là le comportement d’une société complètement dépassée par ses propres démons?
Pour éviter des avortements illicites, on a jadis légalisé l’avortement. On légalise actuellement l’euthanasie puisque nous vivons dans un monde qui ne sait plus quoi faire de la souffrance, tuons-là plutôt. Et le cannabis, légalisons-le de telle sorte de ne plus avoir à combattre le monde criminel.
Oui, vraiment trop génial.
Le Dr. Paul R. McHugh affirme…
Dans un article de juin 2015, l’ancien psychiatre en chef de l’hôpital de John Hopkins, le Dr. Paul R. McHugh affirme que le phénomène transgenre est bel et bien un désordre mental et non un problème d’ordre biologique.
« Dr. Paul R. McHugh, the former psychiatrist-in-chief for Johns Hopkins Hospital and its current Distinguished Service Professor of Psychiatry, said that transgenderism is a “mental disorder” that merits treatment, that sex change is “biologically impossible,” and that people who promote sexual reassignment surgery are collaborating with and promoting a mental disorder.”
“Dr. McHugh, the author of six books and at least 125 peer-reviewed medical articles, made his remarks in a recent commentary in the Wall Street Journal, where he explained that transgender surgery is not the solution for people who suffer a “disorder of ‘assumption’” – the notion that their maleness or femaleness is different than what nature assigned to them biologically.”[3]
La nature n’aime pas être contournée
J’ai pu observer au cours de ma vie que la nature a horreur qu’on la contredise. L’homme dans toute son arrogance aime bien la contourner, la modifier et la soumettre à ses envies égoïstes, mais tôt ou tard, elle lui fait payer très cher. L’élan de compassion qui actuellement gagne la population en faveur du respect des droits des transgenres est certainement une attitude admirable. Or, le traitement médiatique qui, comme toujours, manipule nos faibles esprits est une fois de plus en train de jouer le jeu de la bêtise humaine. Malheureusement!
Réal Gaudreault